Bébé de Oujda : L’Intérieur dément et explique

Suite au décès de la petite fille âgée de 18 mois à Oujda et le témoignage largement partagé, de sa mère affirmant qu’elle est morte du Covid 19 et que toue la famille a été malmenée par les autorités, la Wilaya de l’Oriental répond par un communiqué détaillé sur l’affaire. D’après ce dernier, le bébé a été reçu à l’hôpital universitaire Mohamed VI d’Oujda le jeudi 26 mars 2020, alors qu’elle souffrait de complications graves. Soupçonnée par le staff médical d’être contaminée par le Covid 19, on a procédé à des prélèvements pour analyses. Mise en réanimation, la petite fille décède le lendemain après aggravation de son état. « Par précaution et même si les résultats des analyses n’ont pas encore été reçus, les services sanitaires ont convenu avec la mère, pour enterrer l’enfant selon les mesures internationales adoptées en cas de Covid 19 », rajoute le communiqué.

Ce dernier affirme d’ailleurs, que la mère a été déposée chez elle à Berkane avec la consigne de respecter le confinement sanitaire par toute la famille. « Un comité a été ensuite envoyé au domicile de cette dame, dans l’objectif de faire des prélèvements à tous les membres de la famille pour dépistage du Covid 19, mais on lui a refusé catégoriquement l’accès », rajoute le communiqué de la Wilaya en démentant toues les « allégations mensongères » de la mère contenues dans une vidéo largement partagée sur les réseaux sociaux.

Toujours d’après les affirmations de la wilaya, cette dernière se serait rendue le lendemain au tribunal d’Oujda en bravant les injonctions du confinement sanitaire. « Sa famille de son côté a refusé tout dépistage avant d’être convaincue par nos fonctionnaires de se rendre à l’hôpital et d’accepter d’être dépistée » explique le communiqué qui affirme que la famille est rentrée ensuite à son domicile avec la consigne de respecter le confinement pour limiter toute propagation et pour protéger les voisins.  Le ministère de l’intérieur dément ainsi toutes les allégations de la dame de Oujda tout en rappelant que tout témoignage mensonger est passible de poursuites judiciaires.