Étude : Au Maroc on apprécie le télétravail

90% des Marocains souhaitent intégrer le télétravail dans leur quotidien, révèle une enquête réalisée par Rekrute afin de mesurer l’impact du télétravail sur les entreprises pendant le covid-19. Sur les 1178 personnes recensées, 56% des cadres sont en télétravail pendant cette période de confinement contre 24% qui travaillent encore de leur bureau.  48,61% des cadres qui sont en télétravail sont des jeunes ayant entre 25 et 34 ans. 12% des cadres marocains qui font du télétravail sont dans le secteur Informatique. 8% sont dans le secteur Education / Formation et 7% dans le secteur Call Center / Web Center.

Rekrute estime par ailleurs qu’une entreprise sur deux a mis plus de 80% de ses employés en télétravail. 25% des entreprises ont mis tous les salariés en télétravail et 62% l’ont fait pour quelques jours seulement. Or, si pour près de 50% des cadres ce mode de travail est totalement nouveau, 13% des entreprises proposaient déjà du travail. Sur le volet productivité, les cadres attribuent une note moyenne de 3,57/5 à leur niveau de productivité. Ils sont 57% des cadres qui déclarent être productifs en télétravail contre 14% qui ne le pensent pas. Et si la productivité baisse c’est d’abord à cause de la mauvaise connexion internet (28%), puis suite à la gestion de la gestion des enfants et le stress. La démotivation ou l’inadaptation de l’outil arrivent en 3ème position des freins au télétravail.

Pour les réunions reporting, plus d’un cadre sur deux le fait fréquemment. Et si 60% des cadres en télétravail font des réunions fréquemment avec leurs managers, équipes, clients et partenaires, 57% des cadres déclarent rencontrer des difficultés techniques pendant les téléconférences...Cependant, 68% estiment que les réunions à distance sont plus efficaces contre 31,86% qui déclarent qu’elles ne le sont pas. L’étude révèle aussi que l’ensemble des cadres pensent que le télétravail est un outil de travail à améliorer, même si cette perception augmente avec l’âge. Les plus satisfaits restent les jeunes entre 25 et 44 ans sans grande surprise.  Pour l’après crise, 43% des cadres sont prêts à travailler à domicile plus de 3 jours par semaine et 49,91% sont prêts à le faire mais un ou deux jours maximum par semaine