Un projet terroriste avorté à Béziers grâce aux services de renseignement marocains
Les renseignements donnés par les services marocains ont permis de déjouer l'attaque terroriste qui était imminente

La plupart des médias français parlent, depuis hier, de l’affaire des cinq femmes interpellées en France dont une est soupçonnée d’avoir voulu commettre une action violente. Ce qu’ils ne disent pas, c’est que ce sont les précieux renseignements des services marocains qui ont permis l’interpellation de la principale accusée.

Cinq femmes ont été interpellées dans la nuit de samedi à dimanche à Béziers, dans le sud de la France, dont une soupçonnée d’avoir voulu commettre une action violente. C’est l’AFP qui a publié cette information, dimanche 4 avril à 11H50.

Depuis, plusieurs médias de l’Hexagone ont repris la dépêché. Chacun y allé de sa propre analyse. Mais, ce qui n’a pas été révélé, c’est que ce sont les services marocains qui ont informé leurs homologues français du projet de « l’action violente ». C’est ce que vient de révéler le porte-parole de la DGST et de la DGSN. Ce dernier précise que la principale accusée préméditait de s’attaquer à une église en utilisant une arme blanche. D’ailleurs, certains médias français, dont Europe1, ont révélé qu’un sabre a été trouvée au domicile de la personne visée. D’autres informations précises ont été fournis aux services français prouvant l’allégeance de la terroriste présumée à Daech.

Dans sa dépêche, l’AFP souligne, en citant une source proche de l’enquête, que les interpellations ont été effectuées par la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) sur la base d’éléments laissant craindre une action violente. L’agence précise aussi que le parquet national antiterroriste (Pnat) a ouvert une enquête préliminaire pour « association de malfaiteurs terroriste ».

Citant une source judiciaire, l’AFP révèle qu’une seule femme des 5 interpellées était soupçonnée de vouloir commettre « l’action violente ». Les quatre autres femmes interpellées, la mère et trois soeurs de la personne initialement visée par l’opération, dont au moins une est mineure, l’ont été parce qu’elles étaient présentes au domicile, a indiqué la même source.

D’après Le Point, ces interpellations ont été réalisées « dans le quartier populaire de La Dévèze », au sud-est de Béziers.

L’hebdomadaire a également indiqué, citant une source locale, que ces femmes « étaient connues pour être radicalisées et, concernant certaines d’entre elles, pour avoir visionné des vidéos » du groupe Etat islamique.

Voici ce qua dit Europe1 sur cette affaire

Le complément d’information sur l’aide, décisive, des services marocains est donc nécessaire. La DGST a déjà aidé les services français dans d’autres opérations, ainsi que d’autres service de différents pays dont les Etats-Unis. C’est ce qui avait permis de déjouer, au bon moment, des projets d’actes terroristes sanglants.

Omission ?

A travers ce tweet, le ministre de l’Intérieur français semble avoir omis de remercier les services de renseignements marocains.



LIRE AUSSI