Transport aérien- La BAD injecte 7 M$ pour le marché unique africain

La Banque aligne pour réussir le chantier du Marché unique du transport aérien africain. 

Consciente du fait que la Zone de libre-échange africaine ne pourrait atteindre les objectifs escomptés sans un marché aérien unique, la BAD accompagne le continent dans cet effort d’ouverture. C’est dans ce sens, d’ailleurs, que le Conseil d’administration de la Banque africaine de développement a approuvé, récemment à Abidjan, un don de près de 7 millions de dollars américains à la Commission africaine de l’aviation civile (CAFAC) pour la mise en œuvre du Marché unique du transport aérien africain (MUTAA), renseigne un communiqué de l’institution financière panafricaine.

Avec cet appui de 6,85 millions de dollars américains, équivalent à 5 millions d’Unités de compte, UC), le Fonds africain de développement, guichet de prêt à taux concessionnel du Groupe de la BAD supporte 89,5% du coût global du projet, estimé à 7,65 millions de dollars américains (5,58 millions d’UC), le reste (10,4%) étant cofinancé par la CAFAC, explique la même source.

 Objectifs…

Et de noter que grâce à cet appui, la CAFAC sera à même de mettre en place le cadre institutionnel et réglementaire approprié, tout en sensibilisant l’opinion à la mise en œuvre réussie du Marché unique aérien.

S’étalant sur une durée de 36 mois, le projet en question comprend trois composantes. Il tend, en effet, au renforcement institutionnel de la CAFAC afin de fournir à l'organisme d'exécution et aux autres institutions parties prenantes (communautés économiques régionales, États et compagnies aériennes) les connaissances et les compétences nécessaires pour établir durablement le MUTAA. L’autre dimension consiste, en outre, à participer au développement durable du transport aérien en Afrique par le renforcement de la sûreté, de la sécurité et de la protection de l’environnement. De même qu’il ambitionne d’assurer la gestion, le suivi et l’évaluation dudit projet.

De ce fait, le MUTAA devrait améliorer l’accès des Africains, une population forte de plus de 1,2 milliard de personnes, au transport aérien, devant favoriser, à terme, l’intégration régionale et stimulant le commerce et le tourisme entre les pays du continent africain.