MENA- Le pire est à craindre

La zone MENA est déjà sous haute tension. La Covid-19 pèsera de tout son poids pour aggraver la situation, notamment dans des pays en temps de conflits.

L’épée de la Covid-19 hante toutes les économies du monde, celles du continent africain ne sont pas épargnées. Encore plus les pays de la zone MENA, plus particulièrement les Etats qui subissent les affres des dégâts des conflits, notamment la Libye, la Somalie, le Soudan, l’Erythrée et le Djibouti. C’est ce que vient de révéler un tout récent rapport du Fonds monétaire international (FMI).

Selon les prévisions de l’institution de Bretton Woods, le couperet devra tomber sur les envois des fonds. En effet, ces fonds, qui représentent 14% du PIB, vont chuter de 20%. Le document du FMI révèle, en outre, que dans une perspective générale, le PIB réel connaîtra un ressac de pas moins de 7% en 2020, par comparaison à une croissance moyenne de 2,6% au terme de l’exercice 2019.

Et d’étayer que cette situation devra, aussi, se traduire par une baisse du PIB par habitant qui passera de 2.900 $ en 2018-2019 à 2.100 $ sur l’exercice en cours.

Or, dans une telle configuration, il va sans dire que la conjonction des impacts politiques et économiques, et leur corollaire social,  devront se ressentir, de manière plus soulignée, sur la situation sécuritaire dans cette zone.

 

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