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La guerre des vaccins contre le nouveau coronavirus est relancée. Le même jour de la révélation des "résultats encourageants" des tests du vaccin de l'Américain Moderna, le Président chinois a lui aussi fait une grande annonce.

C'était attendu, la 73e Assemblée mondiale de la santé qui a eu lieu, ce lundi 18 mai 2020 par visioconférence pour la première fois de son histoire, a connu une passe d'armes tacite entre les Etats-Unis et la Chine. Les deux pays sont engagés dans une course contre la montre pour la découverte d'un vaccin pour stopper la propagation de la COVID-19.

En prenant la parole, le président chinois a affirmé que tout vaccin éventuel mis au point par la Chine deviendra un "bien public mondial" qui sera rendu accessible et abordable dans les pays en développement.

Ces déclarations interviennent le même jour de l'annonce par la firme biotechnologique américaine Moderna de "résultats encourageants" pour son vaccin testés actuellement sur 45 volontaires. De leur côté, les Chinois ont révélé récemment que pas moins de cinq vaccins expérimentaux étaient déjà testés sur l'Homme.

Face à la Chine, les Etats-Unis et l'Australie ont appelé à une enquête internationale sur l'origine du virus, mais Pékin dénonce une "politisation" de cette question. Les responsables chinois défendent leur pays, arguant que le "patient zéro" du Covid-19 n'a pas été retrouvé et qu'il pourrait ne pas être Chinois.

Xi Jinping s'est même déclaré favorable à une "évaluation complète" et "impartiale" de la réponse mondiale au nouveau coronavirus, une fois que la pandémie aura été stoppée. Le dirigeant chinois a assuré que son pays avait "toujours" fait preuve de "transparence" et de "responsabilité" face à l'épidémie, en partageant les informations avec l'OMS et d'autres pays en temps utile.

Générosité chinoise

Xi Jinping s'est dit prêt à allouer 2 milliards de dollars dans la guerre contre la pandémie, notamment dans les pays en développement. "La Chine va travailler avec les membres du G20 pour mettre en oeuvre l'initiative d'allègement de la dette des nations les plus pauvres", a-t-il promis . Il a aussi proposé de faire de son pays, en collaboration avec l'ONU, une "plateforme logistique" et un "entrepôt" humanitaires d'urgence, destinés à faciliter l'approvisionnement en équipements contre le coronavirus dans le monde.

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