Vidéo - DG de l’OMS : "La majorité de la population mondiale reste exposée au nouveau coronavirus"
Dr Tedros a du mal u00e0 convaincre, tant ses contradictions sont nombreuses.

"Nous devons traiter ce virus avec le respect et l'attention qu'il mérite", a lancé Dr. Tedros aux participants à l’ouverture de la 37e Assemblée annuelle de l’OMS.

A l’entendre parler de la COVD-19, on dirait que Tedros Adhanom Ghebreyesus n’en finit pas de redécouvrir ce virus. Le directeur général de l’OMS décrit le nouveau coronavirus comme étant un ennemi dangereux, efficace, rapide et fatal. « Il peut fonctionner dans l'obscurité, se propager silencieusement si nous n'y prêtons pas attention, puis exploser soudainement si nous ne sommes pas prêts. Il se propage comme un feu de brousse", prévient-il.

Se basant sur les premières études sérologiques, Dr Tedros souligne conclut que même dans les régions les plus touchées, la proportion de la population avec les anticorps révélateurs ne dépasse pas 20% et, dans la plupart des cas, moins de 10%. "En d'autres termes: la majorité de la population mondiale reste exposée à ce virus", constate-t-il.

Au cours des derniers mois, "nous avons appris énormément sur la façon de prévenir les infections et de sauver des vies", a poursuivi le directeur général de l'OMS, notant qu'"il n'y a pas de solution miracle. Il n'y a pas de solution simple. Il n'y a pas de panacée. Il n'y a pas d'approche unique".

En rappelant que le risque reste élevé, le DG de l’OMS déclare que le monde a encore un long chemin à parcourir.

Que faire ?

"Il faut un travail acharné, la fidélité à la science, l'apprentissage et l'adaptation au fur et à mesure, et des décisions difficiles, bien sûr", recommande Dr Tedros. Ce dernier insiste sur l’isolement, la quarantaine, l’hygiène des mains, la distanciation physique... "Les pays qui ont bien fait sont ceux qui ont tout fait", argumente-t-il.

Accusé par les Américains de complaisance envers la Chine, le DG de l’Agence spécialisée de l’ONU a promis de lancer une évaluation indépendante le plus tôt possible au moment approprié pour examiner les expériences et leçons apprises et formuler des recommandations en vue d'améliorer l'état de préparation et la réponse aux pandémies à l'échelle nationale et mondiale.

Défendant l’OMS et craignant pour la survie de cette organisation, son DG estime que le monde n'a pas besoin d'un autre plan, d'un autre système, d'un autre mécanisme, d'un autre comité ni d'une autre organisation. "Il a besoin de renforcer, mettre en oeuvre et financer les systèmes et les organisations dont il dispose - y compris l"OMS", a-t-il conclu.

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