Alors qu’aux États-Unis ce sont les Afro-américains et les Latinos qui ont été le plus frappés par la pandémie, la crise a montré d’une manière encore plus crue les inégalités, et la fragilité de la société. Car se sont ces communautés qui  risquent  d’être visées par les expulsions domiciliaires en masse suite à l’expiration de la période du moratoire…

Comme un parfum de corona-krash

Un vent de panique a soufflé sur les bourses mondiales. Selon The Wall Street Journal, les bourses mondiales dévissent sur craintes d’une nouvelle vague d’infections au coronavirus. Les contrats à terme américains plongent, le Dow Jones affichant une chute de 3,5% alors que le S&P lâche environ 3%. Sur les actions, la publication signale une forte baisse des bourses européennes et asiatiques, le Stoxx Europe 600 affichant une perte de 2.2%,  un recul de 0,9% pour le Shanghai Composite. L'indice Hang Seng de Hong Kong, le Kospi Composite sud-coréen, l’indice japonais Nikkei 225 et le S & P / ASX 200 australien ont eu aussi reculé de 2,2% à 4,8%. Les marchés restent donc attentifs à l’évolution de la pandémie.

Expulsions massives

Le moratoire fédéral sur les expulsions expire dans quelques semaines, informe Politico. Alors que les protestations contre l’injustice raciale se poursuivent à travers les Etats-Unis, les communautés minoritaires risquent de se retrouver dans la rue une fois ce moratoire expiré. En outre, le soutien fédéral aux prestations de chômage que de nombreux salariés licenciés ont utilisé pour payer leur loyer devrait prendre fin le 31 juillet. Le pire c’est qu’il n’y a aucune solution en vue au niveau du Congrès puisque les négociations autour d’un nouveau plan de secours entre les républicains et les démocrates ne devraient  débuter qu’après les vacances du 4 juillet.

Coronavirus et sans-abris 

La même question préoccupe The Washington Post qui tire la sonnette d’alarme sur le devenir des milliers de locataires à Washington, DC. Lesquels se sont retrouvés sans emploi, l’économie américaine étant terrassée par la pandémie. Juste au moment où  Washington DC se prépare pour sortir de la crise coronavirus, la ville va se retrouver nez-à-nez avec une nouvelle crise, celle des sans-abris, avertissent les experts du logement. Une fois le moratoire expire, les expulsions commencent. La menace d’une flambée des sans-abri est le premier signe du coup dévastateur que la crise du coronavirus a porté aux efforts ambitieux de la ville pour remédier à la pénurie de logements abordables, note la publication.

Le virus persiste

Selon The New-York Times, les experts américains de la santé avertissent que la pandémie du coronavirus ne montre aucun signe d’essoufflement et qu’il y’aurait des retours au confinement dans certaines régions. Par ailleurs, face au non-respect des mesures strictes de distanciation sociale,  certains dirigeants de New York et du Texas menacent d’annoncer le renouvellement du confinement pour que les gens prennent au sérieux la persistance de la menace du virus. "Ce virus ne va pas être éliminé avant d’ infecter environ 60 à 70% de la population », avertit le Dr Michael T. Osterholm, directeur du CDC à l'Université du Minnesota, lors d'une apparition sur "Fox News Sunday."Les experts estiment que sans vaccin, environ 70% de la population devra être infectée afin qu’elle acquière une immunité collective.

Jay Pharoah arrêté à la George Floyd

L'ancienne star de "Saturday Night Live" Jay Pharoah vient de partager avec ses fans sur Instagram une vidéo de 4 minutes révélant les détails de son arrestation par la police à la George Floyd alors qu’il faisait son jogging à Los Angeles, rapporte Fox News. L’humoriste américain, de 32 ans, raconte en détail comment il a été approché par un policier qui l’a cloué au sol et lui a mis le genou sur son cou.  J'ai dit: « Pourquoi vous me faites ça? Qu'est-ce qui ne va pas? » Ils m’ont répondu que je correspondais à la description d'un homme noir dans cette zone, vêtu d’un pantalon de survêtement gris et une chemise grise. Je leur ai dit de Google Jay Pharoah pour voir qu’ils font une grosse erreur.