Zone 2. Les auto-écoles se révoltent

Contrairement aux autoécoles de la zone 1, celles de la zone 2 n’ont le droit d’ouvrir que pour assurer le volet administratif.

Ils avaient eu le feu vert pour reprendre leurs activités le lundi dernier. Et avaient signé une charte pour la mise en place de mesures sanitaires.  Finalement, les auto-écoliers de la zone 2 ont été sommés par un communiqué de la NARSA qui ne leur droit d’exercer que l’activité administrative. Autrement, ils n’ont pas le droit d’accueillir les candidats. «Le communiqué n’est pas clair. A un moment, il note qu’on peut reprendre nos activités. Notre activité à nous, c'est d’enseigner le code et la conduite. Mais, Dès que nous avons ouverts nos portes, on nous a obligé d’arrêter tout et de se contenter des tâches administratives», martèle Mustapha Raki, secrétaire général de la fédération d’enseignement de conduite au Maroc.  « On ne comprend pas ce qui s’est passé. On nous a donné pourtant l’autorisation samedi dernier avant d'être  interdits d'exercice trois jours plus tard. Au moment où, les opérateurs de la zone 1 n’ont aucun problème et travaillent normalement. Cette décision est tombée comme un couperet surtout que les opérateurs du secteur  ont tout mis en place pour se préparer à la poursuite de leurs activités», ajoute t-il.

Aujourd’hui, les professionnels sont bloqués et les employés sont sur les lieux du travail, mais ne peuvent enseigner ni le code ni la conduite. Ils sont perplexes, selon Mustapha Raki et ne savent pas quoi faire «doivent-ils déclarer ces employés en arrêt d’activité, puisqu’ils ne travaillent pas ? Ou plutôt les considérer autrement ? ». La situation semble compliquée. Affaire à suivre…