Ramid. Les Droits de l’Homme vus pas les islamistes
Mustapha Ramid. Le temps de ru00e9flu00e9chir

Le PJD sait-il vraiment ce que veut dire « Droits de l’Homme »? A voir comment ses membres se comportent on doute.

Dans une interview au site arab21 (juin 2020), le ministre d’Etat chargé des droits de l’Homme, Mustapha Ramid, a souligné que Soulaiman Raissouni doit bénéficier d’un «procès équitable».

C’est le journaliste poursuivi en état d’arrestation pour attentat à la pudeur, avec violence et séquestration. Il est accusé par un militant et activiste LGBTQ+ pour des faits qui remonterait à fin 2018.

Mais sa qualité qui fait bouger le ministre des droits de l’Homme (de tous les Marocains, en principe) c’est son appartenance à la mouvance islamiste.

Ramid défend la famille en quelque sorte. Il n’est jamais intervenu dans les affaires des blogueuses et des blogueurs condamnés par la Justice, et qui ont fait beaucoup de bruit, ni dans aucune affaire impliquant des citoyens non PJD.

Avant lui, Benkirane, avait dit « nous ne vous livrerons pas notre frère », en parlant du député de son parti Abdelali Hamidine, poursuivis pour meurtre.

Sans parler de la fameuse affaire d’adultère de la plage Mansouria, où étaient associés deux pontes du Mouvement unicité et réforme (MUR) et qui s’est soldée par une issue heureuse pour les deux tourtereaux.

Fatima Nejjar et Omar Benhammad n’ont jamais été inquiétés. Le parti était sans doute convaincu de l’explication de la dame. Elle ne faisait qu’aider son copain à éjaculer. Une explication aussi drôle que celle avancée par le cabinet d'avocat de Ramid qui a expliqué la non inscription de la secrétaire à la CNSS: Ramid lui avait dit de s'inscrire, mais elle n'a pas obéi. Elle a bossé 23 ans sans sécurité sociale. Ramid pensait plus à sa sécurité politique.

Fatima Nejjar et Omar Benhammad