Trop c'est trop disent les Marocains. Le PJD a démonté son inefficacité et surtout son exploitation du pouvoir au bénéfice de ses membres.

Dans le projet de loi de finances rectificative, le ministre de l’Economie et des finances prévoit de limiter les indemnités réglées aux élus pour leurs missions électives. Mais quelqu'un a refusé cette mesure. Le chef du gouvernement PJD, lui-même.

La pression de ses frères du parti et de sa boîte à idée, le Mouvement unicité et réforme l'a obligé à refuser un tel projet pourtant vital dans cette période de crise. Attitude qui a été jugée incompréhensible par les Marocains. C’était la goûte d’eau qui a fait déborder le vase. Et le PJD n’en a pas fini de subir les effets de sa mauvaise gestion. Bref, est-ce la fin de l’islam politique au Maroc?

Sur les réseaux sociaux, les Marocains s’invitent à se mobiliser pour voter massivement lors des prochaines législatives, prévues en 2021. Pour eux c’est le seul moyen de faire tomber les islamistes du PJD et les renvoyer à leurs occupations antérieures. 

Les Marocains ont été excédés par les affaires qui ont révélé la vraie nature des PJDistes qui, au lieu d’oeuvrer pour la réalisation de leurs promesses électorales, ont concentré leurs efforts sur leur enrichissement personnel, bafouant, au passage la loi.

Plus encore, ils ont défendu au Parlement des lois impopulaires comme la réforme des retraites, la promotion de l’enseignement privé, la retraite des parlementaires qui irrite le plus les citoyens eu égard au très faible rendement des élus pjidistes.

En outre, ils ne cachent plus leurs signes extérieurs de richesse et leur pouvoir en échappant à la loi même quand ils commettent de grosses bêtises. La ruée des islamistes vers le pouvoir s’est transformée en ruée vers la richesse. Au grand désespoir de ceux-là mêmes qui ont voté pour eux.

Les éleveurs savent que quand la période de l’engraissement est terminée, ils doivent immédiatement livrer les bovins à l’abattoir.