Le PJD tombe le masque. El Ohtmani entre la massue et l’enclume
Saadeddine El Othmani. Le gouvernement ne tient qu'u00e0 un fil.

Jamais premier ministre ne s’est retrouvé dans une situation aussi inconfortable. Saadeddine El Othmani a été rudement malmené par ses frères du PJD. Plus que par les autres partis, même de l’opposition.

Les avocats Mustapha Ramid et Mohamed Amekraz, le premier ministre des droits de l’Homme et le second ministre du Travail, n’ont jamais payé un centime à la CNSS.

El Othmani doit batailler sur deux fronts. Celui de son propre parti qui a reçu par ces violations flagrantes de la loi un sérieux coup de massue sur la tête et celui du gouvernement.

Comment pourrait-il convaincre ses partisans qu’il s’agit d’un malentendu et que les deux avocats sont de bons citoyens? Comment pourrait-il convaincre les partis de la majorité que le gouvernement est stable malgré ce tremblement de terre. Un gouvernement antisismique en quelque sorte.

Mais comme il n’a pas bougé les lèvres depuis l’éclatement de ces deux scandales, on a compris qu’il n’avait aucun argument à servir aux citoyens. Il préfère lâcher les brigades électroniques du parti qui essaient de convaincre les Marocains que tout ce charivari n’est qu’un complot contre leur parti dont on jalouse les succès.