Amnesty. Première gifle de Tel Aviv
View of the Jerusalem District Court on January 28, 2020. Photo by Olivier Fitoussi/Flash90 *** Local Caption *** u05d1u05d9u05ea u05deu05e9u05e4u05d8nu05d1u05e0u05d9u05d9u05dfnu05d9u05e8u05d5u05e9u05dcu05d9u05ddnu05deu05d7u05d5u05d6u05d9nu05deu05d1u05d8

 

Suite à la plainte qu’elle a déposée à Tel Aviv, l’ONG Amnesty international vient d’être déboutée, aujourd’hui, par le tribunal de Tel Aviv. L’ONG voulait interdire à la société NSO group, spécialisée dans la cybersécurité, d’exporter sa technologie. C’est la technologie dont parlait Amnesty lorsqu’elle a accusé le Maroc d’espionner un journaliste stagiaire. Pour la juge israélienne,  les avocats d'Amnesty « n'ont pas fourni de preuves suffisantes ». AI a donc accusé le Maroc sans disposer des preuves attestant qu’il y a eu tentative de traquer un citoyen marocain en pénétrant son téléphone.

Voilà qui ne va pas améliorer l’image d’Amnesty International, mise à nu dans pas mal d’autres affaires d’ailleurs. Ainsi, l’ONG qui voulait révoquer la licence d’exportation de NSO Group va devoir se calmer un peu. Il ne faut pas non plus se prendre pour le gendarme du monde. Et le Maroc ne va pas commencer à trembler  à la moindre remarque de l’ONG. Quand il lui a demandé des preuves, elle s’est tue et n’a rien répondu. De la défense des droits de l’homme au jeu avec les services secrets, il n’y a vraiment pas beaucoup de chemin à faire. Faudrait peut-être demander au MI6 britannique.