Grippe chinoise. L’Europe se tourne vers le Maroc
Al Bouraq, le TGV marocain

Dans leur course à la compétitivité et à la garantie de l’approvisionnement, les entreprises européennes pourront trouver au Maroc la solution la plus avantageuse. En tout cas c’est que suggère le site allemand Deutsche Welle dans un article au titre clair: « La débandade chinoise pourrait être bénéfique pour l’économie marocaine», repris par le quotidien marocain Libération. La crise du Coronavirus a révélé leur grande dépendance vis-à-vis de la Chine pour une multitude de produits allant du plus simple au plus impliqué. La recherche des prix les plus bas, n’est pas toujours une solution.

Cette dépendance ne plait pas aux Européens et évidemment on les comprend. Pour l’auteur, « le Maroc qui constitue, selon les experts, un îlot de stabilité politique dans le voisinage sud turbulent de l’UE et un partenaire commercial fiable du bloc, pourrait être un choix évident pour les entreprises qui cherchent à raccourcir leurs chaînes d’approvisionnement ».

La Chine a aussi compris ce pourquoi elle courtise le Maroc où elle veut investir et se rapprocher de ses clients européens.

Le Maroc a beaucoup investi pour se positionner en tant que partenaire stratégique. Il faudrait peut-être le rappeler au ministre Aziz Rebbah du PJD qui était contre le TGV Tanger-Casablanca, du temps de la campagne électorale. Mais on le sait, toutes les brebis finissent par rentrer….si elles ne sont pas bouffées par le loup.