Au cours de l’histoire, les grandes villes ont fait preuve d’une résilience remarquable. Elles renaissent de leurs cendres après des bombardements ou des frappes à l’arme nucléaire. "Si l’on pense aux pandémies du passé", écrit l'économiste de Princeton Esteban Rossi-Hansberg, "elles n'ont pas détruit les villes." Même si la pandémie poursuit sa course dans les noyaux urbains les plus denses de l’Amérique, les économistes prévoient leur rebondissement, une fois qu’on aura trouvé un vaccin, un traitement ou une stratégie efficace pour contenir sa propagation. Le virus peut toutefois menacer les atouts qui rendent si dynamiques les villes les plus prospères de l'Amérique, explique Eduardo Porter sur les colonnes du New-York Times...
Le virus menace l'éclat des villes superstars.
Eduardo Porter, journaliste économique au New-York Times, explique dans ses colonnes comment la pandémie pourrait conduire à la désurbanisation des grandes villes américaines. L'auteur souligne que la région métropolitaine de New-York assure une meilleure production économique que l'Australie ou l'Espagne. Quant à la région de San Francisco, elle a produit près d’un brevet sur cinq déposés aux États-Unis en 2015. Au total, 10 villes, qui abritent moins d'un quart de la population du pays, concentrent près de la moitié de ses brevets et un tiers de sa production économique, a-t-il précisé. Et d’ajouter que même si la pandémie poursuit sa course dans les noyaux urbains les plus denses du pays, les économistes prévoient leur rebondissent, une fois qu’on aura trouvé un vaccin, un traitement ou une stratégie efficace pour contenir sa propagation. «J’ai fini par être optimiste», affirme l'économiste de Harvard Edward Glaeser. «Parce que les inconvénients d'un monde non urbain sont si terribles que nous allons tout faire pour éviter l’exode.» Et pourtant, on a le sentiment que cette fois la situation est différente. La pandémie menace toutefois les atouts qui rendent si dynamiques les villes les plus prospères de l'Amérique - non seulement leurs bars, musées et théâtres, mais aussi leurs denses réseaux d'entreprises innovantes, leurs travailleurs hautement qualifiés, qui se croisent les uns les autres, se partagent les idées, stimulant l'innovation, et renforçant leur productivité, conclut l’auteur.
Wall Street rebondit grâce aux valeurs technologiques
Les futures sur indices New-yorkais ont signalé une ouverture en hausse mardi, portés par un rallye technologique, rapporte The Wall Street Journal. Et ce, à l’approche de la publication des résultats trimestriels des grandes entreprises américaines, censées également apporter de nouvelles perspectives sur la manière dont elles comptent faire face aux turbulences causées par la pandémie de coronavirus. Dans le détail, le S&P 500 s’est apprécié de 0,7%. Les valeurs technologiques américaines ont entraîné le marché à la hausse lundi, propulsant le Nasdaq Composite à une hausse record de 2,5% contre une progression plus modeste pour le S&P 500 qui a pris 0,8%. Les valeurs tech sont susceptibles de rester au centre des préoccupations: IBM bondit de 5% avant bourse, le géant des services technologiques ayant publié hier soir des résultats supérieurs aux attentes de Wall Street, tirés par l’activité cloud dont les revenus ont bondi de 30%. «Les géants de la « tech » ont surperformé le marché», a souligné Luc Filip, responsable des investissements pour la banque privée SYZ Private Banking, ajoutant, "Nous pensons que cela durera au moins jusqu'à la publications des résultats trimestriels". Alors que Microsoft et Amazon.com devraient les publier au cours de cette semaine, Coca-Cola et Lockheed Martin lèveront le voile sur leurs résultats financiers du 2e trimestre ce matin, et la United Airlines en fin d'après-midi, informe le Journal.
TikTok, interdit sur les appareils des employés fédéraux
Les préoccupations en matière de sécurité nationale concernant TikTok - propriété du géant high tech chinois ByteDance - se sont intensifiées sur fond de craintes que les informations personnelles des utilisateurs américains ne tombent entre les mains du gouvernement chinois, signale Politico. En effet, la Chambre a voté lundi pour interdire aux employés fédéraux de télécharger l'application de partage de vidéos TikTok sur les appareils émis par le gouvernement américain. Et ce, dans le cadre d'un projet de loi sur la politique de défense de $741 milliards. Les législateurs ont voté à 336 voix contre 71 pour adopter la proposition présentée par Rep. Ken Buck (R-Colo.) qui qualifie l’application de menace grave à la sécurité nationale. Par ailleurs, TikTok affirme n’avoir jamais fourni de données personnelles au gouvernement chinois, et qu’il ne le ferait pas si cela lui était demandé. Des assurances qui n'ont pas convaincu ses détracteurs au Capitol Hill et à Washington. Ces derniers font toujours pression pour une action plus radicale contre la plate-forme, précise la publication.
Floride – Un syndicat d’enseignants poursuit le gouverneur en justice
Contestant la décision de rouvrir les écoles, le plus grand syndicat d'enseignants de Floride a attaqué en justice des hauts fonctionnaires de l'État de Floride, entraînant ainsi les tribunaux dans un débat national de plus en plus politisé sur le timing et les conditions du retour aux écoles alors que le pays continue de faire face aux ravages de la pandémie de coronavirus, informe The Washington Post. La plainte qui a été déposée par la Florida Education Association demande à un juge d'empêcher le gouverneur Ron DeSantis et le commissaire à l'éducation Richard Corcoran d'exiger le retour des enfants à l’école sans d'abord réduire la taille des classes et s'assurer que les enseignants disposent des équipements de protection adéquats. La démarche intervient à l’heure où les cas confirmés du nouveau coronavirus explosent dans plusieurs États dont la Floride. Ce qui renforce les craintes de risques de contamination des élèves et du corps enseignant à la réouverture des écoles à l'automne. D'autres soutiennent par ailleurs que la réouverture des écoles est une étape cruciale pour un retour à la normalité, note le WP.
« Kim veut me faire interner », Kanye West se lâche sur Twitter
Le rappeur qui flirte avec les élections présidentielles en tant qu'indépendant, s’est lancé lundi soir dans une diatribe sur Twitter, s’en prenant à sa famille, lit-on sur le site de Fox News. Il semblerait que son premier meeting présidentiel de dimanche pendant lequel il fut pris d’une crise de larmes, n’était pas du goût de sa femme Kim Kardashian. West a publié plusieurs messages s’adressant tantôt à sa belle-mère tantôt à Kim, soulignant qu'il risquait de finir par être «enfermé comme Mandela», en référence à Nelson Mandela. «Même si ma femme demande le divorce après ce discours, elle a mis North au monde même quand je ne le voulais pas. Elle a protégé cet enfant. Vous savez qui d'autre a protégé un enfant? Il y a quarante-trois ans, qui pensez-vous a protégé un enfant? » dit-il en pleurnichant. Et le rappeur de poursuivre : «Kim s’est envolée pour le Wyoming avec un médecin pour me faire enfermer comme dans le film Get Out parce que j'ai pleuré pour le fait d’avoir sauvé la vie de ma fille, hier.» Selon le magazine People, Kim était choquée par le fait que West avait parlé de leur fille North lors du meeting en Caroline du Sud. Kim et West ont également trois autres enfants : Saint, 4 ans, Psalm, 1 an, et Chicago, 2 ans, note Fox News.