PAM, Istiqlal, PPS. Un monde à l’envers
Les deux chefs du PPS et PI. Quelques indiscru00e9tions avant les u00e9lections?

Le PAM, le PPS et le PI veulent inciter les Marocains à voter. En fait c’est plus qu’une incitation. On vous explique.

Ces trois partis se sont réunis pour élaborer leur vision des élections. Ils ont produit un long texte qui a proposé plusieurs réformes dont l’augmentation de l’aide étatique et les dons dont ils doivent bénéficier. Avec un doucissaient des règles de preuves des dépenses, on comprend bien pourquoi.

On remarquera que le soutien public aux partis est le cinquième point des mesures proposées. Ce n’est qu’au septième point qu’ils parlent de l’obligation des partis de se réformer de renouveler leurs élites, de mieux traiter les femmes et les jeunes.

Normalement, cette recommandation aurait dû venir avant la demande de l’aide, mais les partis pensent d’abord flous. Et là où ils vont exagérer c’est lorsqu’ils proposent certaines mesures pour obliger les jeunes à voter.

Donc le jeune qui vote aura droit à l’exonération du droit de timbre sur la carte nationale et sur le passeport. Et, plus grave encore, il aura la priorité sur le non votant dans les emplois publics y compris les hautes fonctions.

Cadeau suprême le votant aura droit à la priorité dans tous les services sociaux, comme l’habitat social, l’entraide nationale ou encore le soutien social. Les non votants n’auront rien.

Le fait de voter ou non restera un choix personnel, une liberté individuelle. On ne peut empêcher personne de voter, certes, mais on ne pas non plus y obliger les gens. Le non vote est déjà un vote en quelque sorte.

Les partis politiques qui ont fait fuir les jeunes de la politiques veulent aujourd’hui les obliger à faire de la politique. C’est le comble.

Si ces trois partis avaient commencé par se corriger eux-mêmes, s’ils avaient bien fait leur travail, les jeunes sortaient venus vers eux de leur propre gré.

Un monde à l’envers vous appelle.