Banque mondiale. Faut-il déchirer les rapports Doing business?
Un coup terrible pour la cru00e9dibilitu00e9 de la Banque Mondiale

Le rapport annuel sur l’environnement des affaires élaboré par la banque mondiale est devant un examen très difficile. L’affaire est tellement sérieuse que la banque mondiale aurait déclaré que les rapports publiés en octobre 2017 et octobre 2019 auraient pu être affectés par des manipulations de données et a donc décidé de reporter la publication du rapport qui devait sortir en 2020. Selon le Wall Street Journal, les irrégularités des données concernent  la Chine, l’Arabie Saoudite, les Emirats Arabes Unis et l’Azerbaïdjan.

En cinq ans, la Chine est passée de la 90ème place à la 31ème. L’Azerbaïdjan 80ème est devenu 34ème. Les Emirats ont gagné 6 places de 22 à 16 et l’Arabie saoudite en a perdu 13, se classant 62ème.

On précise que les pays africains n’ont pas été contaminés par le virus des "manipulations" de données.

La banque mondiale va donc lancer un audit rétrospectif sur les 5 derniers rapports. Sage résolution, mais combien d’investisseurs privés ont pris des décisions sur la base de ces rapports? C’est un crime de jouer sur des données aussi essentielles.

Il faudrait peut-être penser à créer le Tribunal international économique.