Li-Meng Yan crie à qui veut l'entendre que "le nouveau coronavirus a été créé dans un laboratoire de Wuhan". La virologue chinoise, aujourd'hui exilée volontaire aux USA, pointe du doigt son pays, la Chine, et aussi l'OMS.
Devenue célèbre lanceuse d'alertes, Li-Meng Yan aurait été l'une des premières scientifiques à avoir analysé les génomes du virus ayant causé la pandémie Covid-19. C'était à l'occasion d'un travail qui lui a été demandé par son supérieur à l'école de la Santé Publique de Hong Kong (Hong Kong's School of Public Health - HKU). Elle devait étudier un "virus qui ressemble au SRAS".
Riposte chinoise
Les accusations de Li-Meng Yan avaient été démenties par le directeur de HKU aussitôt après la diffusion de sa première interview. L'auteur de ce démenti, Professor Keiji Fukuda, est aussi ancien fonctionnaire de l’OMS. Pour lui, toutes les allégations de Li-Meng Yan ne seraient que des "rumeurs" infondées.
En publiant les déclarations de Fukuda, South Chinan Morning Post ajoute : "Les vérifications effectuées par le Post ont montré que le microbiologiste de HKU, le professeur Yuen Kwok-yung, avait informé la ministre de la Santé de Hong Kong, Sophia Chan Siu-chee, de l'épidémie à Wuhan le 31 décembre". Autre précision apportée : le potentiel pandémique du virus et sa similitude avec le syndrome respiratoire aigu sévère (Sars), qui pourrait se propager parmi les humains, avaient été signalés également.
Pour rappel, au mois d'avril dernier, le célèbre biologiste français Luc Montagnier, prix Nobel de médecine en 2008 pour avoir découvert VIH, avait lui aussi affirmé sur le plateau de la chaîne Cnews comme au micro du site spécialisé français « pourquoidocteur.fr », que le nouveau coronavirus serait sorti accidentellement d’un laboratoire chinois de recherche sur le Sida. Là encore, ses propos ont été démentis.
Le monde entier attend les conclusions d'une enquête indépendante, la seule pouvant montrer la vérité sur l"origine de la ravageuse pandémie Covid-19.
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