Nucléaire : Les Etats-Unis durcissent les sanctions contre l'Iran

 

Les Etats-Unis ont décrété, ce lundi 21 septembre 2020, une série de nouvelles sanctions punitives contre l'Iran "pour contrer les menaces nucléaires iraniennes ainsi que la prolifération des missiles et des armes classiques".

"L’administration Trump a clairement indiqué que les États-Unis feraient tout ce qui était en leur pouvoir pour empêcher la République islamique d’Iran, premier État parrain du terrorisme et de l’antisémitisme au monde, de semer la mort et le chaos dans tout le Moyen-Orient et dans le monde", a indiqué le secrétaire d'Etat américain Mike Pompeo. Dans un communiqué à l'issue d'une conférence de presse, il a indiqué que "plutôt que d'attendre le jour où l'Iran menace le monde avec une arme nucléaire, les États-Unis respectent à nouveau les meilleures traditions du leadership mondial américain et prennent des mesures responsables".

"Aujourd'hui, sous la direction du président Donald J.Trump, les départements d'État, du Trésor et du Commerce ont pris des mesures importantes pour contrer les menaces nucléaires iraniennes ainsi que la prolifération des missiles et des armes classiques", a-t-il ajouté.

Entre autres nouvelles sanctions, Pompeo a indiqué que "l'embargo des Nations Unies sur les armes contre l'Iran est maintenant réimposé indéfiniment et nous veillerons à ce qu'il reste en place jusqu'à ce que l'Iran change de comportement".

Les mesures punitives ciblent outre le ministère iranien de la Défense, l'Organisation des industries de défense iranienne et son directeur, ainsi que Nicolas Maduro, "le dictateur illégitime du Venezuela, pour les activités liées aux armes conformément au nouvel ordre exécutif iranien sur les armes classiques", selon la même source.

Le ministère américain du Trésor a également désigné notamment six personnes et trois entités associées à l'Organisation de l'énergie atomique d'Iran (AEOI) conformément au décret relatifs aux proliférateurs d'armes de destruction massive et leurs partisans.

Washington justifie la reconduction des sanctions par le fait qu’en plus du non-respect par Téhéran de ses engagements dans le cadre de l’accord sur le nucléaire, le Conseil de sécurité n’a pas prolongé l’embargo des Nations-Unies sur les armes à l’Iran, en vigueur depuis 13 ans.

La quasi-totalité des autres membres du Conseil dénient aux Etats-Unis le droit d'utiliser le mécanisme du "snapback", au motif qu'ils se sont retirés en 2018 de l'accord sur le nucléaire iranien qui l'a instauré.

AFP

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