Pédophilie. Ramid fait trembler les assassins
Mustapha Ramid. Rien ne presse, tout va bien

Prendre une décision pour un ministre c’est normal, il est payé pour ça. Il peut même prendre la décision de ne rien décider, ça aussi c’est une décision. Et là, nous avons un champion.

Quelques semaines après le viol et l’assassinat de l’enfant de Tanger, Mustapha Ramid, le ministre des Droits de l’homme (qu’a fait l’Homme pour mériter cela?) vient de prendre une décision aussi grave que radicale: Il va demander à ses collègues de se réunir pour se concerter.

Décision radicale, ferme, extraordinaire, qui va faire trembler les assassins. Jamais ministre n’a été aussi courageux, définitif et même, disons-le, téméraire. Si on n’avait pas Ramid, il aurait fallu l’inventer.

Connaissant notre habitude des concertations, il faudra des mois pour faire le tour de la question et d’autres pour évaluer les résultats de la concertation. Il faut le reconnaître, distribuer les ministères sur une base politique ne satisfait que le ministre lui-même. En plus, ça lui accorde une immunité inadmissible dans une démocratie. Même quand il vole la sécurité sociale.

Alors, les enfants ce n'est pas beau tout ça?