France. Les généraux se révoltent
Le gu00e9nu00e9ral Antoine Martinez

Général Antoine Martinez, il faudra retenir ce nom. Ce haut gradé de l’armée de l’air s’était porté candidat à la présidentielle de 2022, en juillet dernier. Mais attention, sa candidature est « soutenue par d’autres généraux et amiraux, promet-il.

Il a lancé une critique acerbe au pouvoir politique: « après cinquante années au cours desquelles nos dirigeants politiques, toutes tendances confondues, ont fait preuve successivement de laxisme, d’absence de clairvoyance et de lucidité, de manque de vision et de volonté politique, de déni de réalité et, à présent, de renoncement face au plus grand des dangers qui menace notre nation: la guerre civile et ethnique ».

Ce sera donc le centre de sa campagne, et il le précise: « plusieurs peuples ne peuvent pas vivre sur un même sol. Plusieurs cultures ne peuvent pas coexister paisiblement sur un même territoire ».

Il rappelle que le peuple français (de souche évidemment) « souffre de l’abandon de ses dirigeants face à l’instauration d’un communautarisme dicté par une idéologie mortifère devenant, grâce au nombre, de plus en plus vindicative et agressive.

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Et donc il pose la question: « Combien de morts le peuple français, hébété devant tant d’ingratitude de la part des derniers arrivants légaux et illégaux qui crachent sur la France et veulent aujourd’hui réécrire son Histoire, acceptera-t-il avant de se révolter? ».

Et voici le fin de mot de l’histoire, le peuple doit se révolter, entrer en résistance. Pour lui, « rien n’est écrit et tout est encore possible à condition de le vouloir ».

Le vouloir c’est faire ce qu’il faut pour y arriver. « C’est pourquoi, moi, Général MARTINEZ, j’appelle les Français, à me rejoindre pour entrer en résistance contre la démission et le renoncement ».

C’est vrai que le général veut prendre le pouvoir par la voie démocratique, mais rien n’empêche de penser au Mali ou à l’Afrique Centrale.