La Vague blanche est une exposition générationnelle qui donne à voir en panorama les artistes contemporains marocains des générations post années 2000. Soit la dernière génération émergente désormais installée mais qui n’a encore fait l’objet d’aucune étude ou recension… A la Galerie 38 à partir du 8 octobre 2020.

L’exposition « La vague blanche » propose de découvrir ou plutôt de redécouvrir les oeuvres de 18 artistes de nouvelle génération, qui partagent un langage ensemble et parfois certaines préoccupations, mais qui se sont surtout distingués par leur extrême individuation, leur originalité et leur avant-gardisme.

Comme un clin d’oeil et dans un mélange de nouveauté et d’œuvres signatures et iconiques, l’exposition célèbre la dernière décennie de création marocaine.

« Y a-t-il un art marocain, ou seulement un art au Maroc ? »

Pour mettre en scène et donner à voir le bouillonnement créatif de la scène émergente marocaine et sous le commissariat de Mohamed Thara, la Galerie 38 rassemble pour la première fois en galerie tous ceux et celles qui ont écrit le contemporain ces dernières années.

Un livre académique faisant appel à des universitaires et aux grandes plumes locales accompagne l’exposition pour en faire un instant de monstration mais aussi de réflexion appelés à s’inscrire dans le temps long de la recherche.

Les artistes étant : Sanae Arraqas, Mustapha Azeroual, Mohamed El Baz, Amina Benbouchta, Hicham Benohoud, Hicham Berrada, Max Boufathal, M'barek Bouhchichi, Mounir Fatmi, Amine El Gotaibi, Omar Mahfoudi, Randa Maroufi, Fouad Maazouz, Hicham Matini, Youssef Ouchra, Nissrine Seffar, Mohamed Thara et Yassine Alaoui Yoriyas.

L’exposition qui pose la question « Y a-t-il un art marocain, ou seulement un art au Maroc ? », est, selon le commissaire de l’exposition Mohamed Thara « un projet d’exposition et de rencontre entre une « nouvelle scène » d’artistes marocains, des chercheurs universitaires et des critiques d’art concernés par la question de l’art contemporain au Maroc aujourd’hui ».

Tel un livre constitué à partir d’un corpus d’oeuvres diverses qui va de l’an 2000 à 2020, l’exposition « permet de réaliser toute l’importance et l’envergure de la question chez toute une génération d’artistes qui livre ici son regard sur les expériences historiques communes, particulièrement marquantes dont les artistes ont tiré une vision partagée du monde ».

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