Président de la commission des Affaires étrangères, de la Défense et des Forces armées au sénat français et président du groupe d’amitié France-Maroc, Christian Cambon met en exergue les efforts fournis par le Maroc depuis 2015 pour sortir la Libye de sa crise.  

Homme politique français de renom, Christian Cambon se félicite de la poursuite du dialogue interlibyen mené à l’initiative du Maroc et des résultats importants obtenus. Le président de la commission des Affaires étrangères, de la Défense et des Forces armées au sénat français qui est aussi à la tête du groupe interparlementaire d’amitié France-Maroc appelle de ses vœux un règlement rapide de ce conflit, indispensable pour la stabilisation de l’ensemble de la région du Sahel où les forces françaises sont engagées, aux côtés des forces africaines, dans la lutte contre le terrorisme.

«Ce dialogue, mené grâce aux efforts du Royaume du Maroc, a donné une impulsion majeure pour ouvrir la voie à une solution politique au conflit libyen», affirme-t-il.

Cette déclaration intervient au moment où le dialogue inter-libyen se poursuit à Bouznika où a lieu une deuxième session de discussions entre les délégations du Haut Conseil d’Etat libyen et du Parlement de Tobrouk. Ce 2e acte vers la réconciliation libyenne s’est ouvert le 3 octobre. Menées sous l’égide du  Maroc, ces négociations ont permis des avancées importantes pour maintenir le cessez-le-feu et parvenir à un consensus global sur le choix des titulaires des postes de souveraineté. Les deux délégations se sont notamment engagées à poursuivre les négociations pour trouver une solution pacifique et durable à la crise politique en Libye.

« Cette initiative est d’autant plus remarquable, que les négociations se déroulent au niveau parlementaire, illustrant ainsi le rôle utile et complémentaire que peut jouer la diplomatie parlementaire », a souligné le président du groupe d’amitié.

En saluant le rôle majeur joué par le Maroc pour parvenir à une solution négociée entre les deux parties, Christian Cambon rappelle que c’est déjà grâce au royaume qu’un accord de règlement politique au conflit libyen avait été trouvé le 17 décembre 2015 à Skhirat, sous l’égide de l’ONU. C'est cet accord fondateur qui a permis la création du gouvernement d’Union nationale (GNA), situé à Tripoli.

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