Mustapha Ramid est-il un petit potentat local?
Ramid du temps de la faiblesse feinte

Intouchable par la justice malgré sa grosse bourde de la sécurité sociale, Mustapha Ramid aime « son pouvoir » et en use autant de fois qu’il peut. A Rabat, sa voiture dépasse la vitesse autorisée sur le boulevard Abderrahim Bouabid, il est arrêté par la police. Et? Rien, il ordonne à son chauffeur de ne pas donner les papiers au policier et refuse d’être verbalisé.

Ministre des Droits de l’Homme tout de même ça en jette. On ne touche pas à la béquille sur laquelle s’appuie le chef du gouvernement Saadedine El Othmani qui ne peut pas faire un pas sans son Mustapha.

Il va falloir qu’on nous explique. Pourquoi les gens du PJD ne sont-ils pas des justiciables comme les autres? De quel pouvoir, supérieur aux lois et à la Constitution disposent-ils? Sont-ils un Etat dans l’Etat? Sont-ils une mafia? Sont-ils un club de riches religieux au-dessus des lois des humains?

Il faudrait expliquer aux citoyens. Ils pourront au moins savoir à qui ils ont affaire. En attendant le PJD, par les pratiques frauduleuses impunies de ses membres défie toutes les institutions et le peuple.

Juste un rappel de longue série: Ramid et Amekraz, Amina Maelainin dont la soeur viole le confinement et insulte un agent, Choubani et Soumia Benkhaldoun qui nous ont offert un épisode à la Love Story au sein du gouvernement, Yatime qui se promène avec sa copine à Paris et qui sort une fatwa qui légalise le poker parce que son fils y a gagné, El Othmani, lui-même avec ses affaires immobilières vite camouflées, des frères et des amis qui raflent des marchés publics…

Pour toutes ces affaires, il ne se passe rien, on ne bouge pas. C’est le PJD! Les Marocains ont néanmoins un avant goût de ce que ce parti serait s’il avait la majorité à lui seul. Bien sûr il ne l’aura jamais, c’est impossible, mais ça aide d’imaginer le danger. Et ce n’est pas difficile. Il suffit de voir l’Irak et la Syrie.