Le PJD ne bosse pas gratis
Driss Azami. le PJD commence u00e0 montrer les dents

On n’a jamais vu le PJD éructer aussi violemment qu’à l’occasion de la discussion de la retraite des parlementaires. Tout part en vrille, le parti sent que le terrain sur lequel il a bâti sa fortune, pas uniquement politique, glisse sous ses pieds.

C’est pourquoi l’un de ses membres, député et président de la municipalité de Fès, Driss Azami s’est lâché lors d’une séance parlementaire. Pour lui, tous ceux qui sont contre la rémunération des élus sont des populistes qui en veulent au PJD dont ils envoient la réussite.

Ce sont donc des envieux qui n’arrivent pas à concurrencer le parti de la vertu et du sérieux. Non seulement cela, mais l’élu islamiste est allé encore plus loin. Il a clairement menacé les contradicteurs du PJD, tous ces populistes donc, des pires châtiments.

En 2018 déjà, Azami argumentait que plusieurs anciens parlementaires vivaient des conditions sociales difficiles. Comme si la politique était faite pour faire vivre les élus toute leur vie. 

Et il semble savoir de quoi il parle. Quand on menace c’est qu’on a les moyens de ses menaces.

Les islamistes ont une petite histoire avec leurs opposants mécréants. 

Voilà, où nous en sommes. En tout cas, ceux qui militent contre la retraite des Parlementaires en ont pour leurs frais. La question a montré le vrai visage du PJD. Et ce n’est vraiment pas un visage d’ange.