Les Français ne décolèrent pas contre le New York Times

«La police française tire sur un homme et le tue après une attaque fatale au couteau dans la rue». Ce titre du New York Times a suscité des réactions colériques des Français qui se sont sentis offensés.

On reproche à « ce journal de gauche de plus en plus répugnant » de biaiser avec ce titre censé rapporter la décapitation du professeur d’histoire à Conflans-Sainte-Honorine à Paris.  

Certains ont dit sur leurs comptes Twitter qu’ils ont déjà annulé leur abonnement et d’autres écrit que « c’est écoeurant, ils doivent avoir honte ».

Sur Twitter également, certains rappellent que c’est le genre de titre que les médias français utilisent quand ils rapportent l’action de la police israélienne contre une attaque au couteau: « la police israélienne a tué un homme… ».

Dans le monde des médias, on sait jouer avec la vérité. Dire que « la police a tué un homme après une attaque fatale au couteau » n’est pas du tout la même chose que « un homme a décapité un professeur… ». C’est l’angle de vue. Et chaque angle de vue s’adresse à un public différent. Sans toutefois qu'on puisse affirmer que l'information est fausse.

Mais ce qui a le plus offensé les commentateurs français, c’est quand le média new-yorkais parle d’attaque au couteau et non pas de décapitation. Evidemment, ça change tout. 

Finalement, New York Times a concédé le mot décapité. Maigre consolation pensent certains.