Salaire et crise cardiaque. On a trouvé un lien
Severe heartache, man suffering from chest pain, having heart attack or painful cramps, pressing on chest with painful expression.

Une augmentation de salaire peut protéger contre les maladies cardiaques et les accidents vasculaires cérébraux tandis qu’une réduction de revenus est capable de causer des crises cardiaques !

 

Par Hayat Kamal Idrissi

 

Ce n’est pas une blague ! Mais les résultats d’une sérieuse étude scientifique. Alors que le gouvernement s’apprête à imposer une nouvelle taxe aux salariés et autres fonctionnaires dans le cadre du PLF 2021, une étude scientifique démontre l’intime  corrélation entre la bonne santé de votre cœur et la stabilité de votre salaire.

 

Ne touchez pas à mon salaire !

 

Une équipe scientifique du Brigham and Women’s Hospital et de la faculté de médecine de Harvard, affirme en effet que les personnes ayant perçu une augmentation de salaire étaient à 15% moins susceptibles de souffrir d’insuffisance cardiaque au cours des 25 prochaines années. Tandis que le risque d’accidents vasculaires cérébraux et de crises cardiaques a augmenté de 20% pour ceux dont les revenus du travail ont été diminués, au cours des dernières années. Une relation de cause à effet qui a été déjà prouvée par d’autres études ayant démontré qu’un revenu plus élevé réduit considérablement le risque de maladies cardiovasculaires.

Avec cette nouvelle étude, l’on prouve également l’association entre les fluctuations du salaire et la bonne santé du cœur. En termes plus pratiques, l’équipe explique cette prévalence par les changements de comportements de santé induit par une nouvelle situation financière « stressante ». Les personnes touchées sont plus susceptibles de consommer des aliments caloriquement riches et denses. Aussi, il ne faut pas oublier,  la surconsommation d’alcool et de cigarettes pendant les périodes de stresse et de dépression. Plusieurs facteurs favorisants qui les prédisposent finalement aux problèmes sanitaires et cardiaques.

Neuf mille participants ont été recrutés pour les besoins de cette étude, dans différentes régions aux États-Unis. Ils étaient suivis de près par les chercheurs de Harvard pendant 17 ans en moyenne. Ces chercheurs estiment que les conclusions de cette étude devraient pousser les médecins à ne pas négliger la situation financière des patients,  lors des bilans de cardiologie et de la prendre en considération dans l’élaboration de leur diagnostic.