Les relations gouvernement-syndicats vont connaître des jours difficiles. Et c’est le chef du gouvernement qui en ressentira le plus les contrecoups. Pour la Confédération démocratique du travail (CDT) qui accuse  le chef du gouvernement Abdelilah Benkirane, de tenir un discours démagogique,  c’est ce dernier qui est responsable de la détérioration de la situation politique, économique et sociale. Le communiqué diffusé par la CDT ne laisse aucun doute, 2014 ne sera pas une partie de plaisir pour le chef du gouvernement. Pour sa part, l’Organisation démocratique du travail (ODT) enfonce le clou au sujet de la réforme des retraites. L’Organisation indique dans un communiqué qu’elle suit avec « une profonde préoccupation » les déclarations du chef du gouvernement au sujet de la réforme des régimes de retraite et des « scénarios injustes que le gouvernement compte imposer à la classe ouvrière marocaine, aussi bien aux fonctionnaires qu'aux salariés du privé ». Si ce n’est pas assez, pour Abdelilah Benkirane, voilà que l'Union nationale des ingénieurs marocains condamne la  politique de la « sourde oreille exercée à l'égard des revendications des ingénieurs ». L’UNIM veut améliorer la situation de ses membres, dont la dégradation  « résulte de l'absence d'une vision globale d'un domaine vital pour le développement du pays ».