Sur les traces du coronavirus dans les eaux usées

Pour contrôler la propagation du coronavirus, les collectivités locales vont adopter un nouveau protocole pour l’analyse des eaux usées dans plusieurs villes du Royaume.

Lors de son intervention au parlement, le ministre délégué auprès du ministère de l’Intérieur Noureddine Boutayeb, a annoncé la création de 66 bureaux communaux d’hygiène relevant de 25 provinces et au profit de 674 collectivités territoriales, et ce dans le cadre du plan d’action 2018-2024 en vue d’assurer une meilleure couverture des services en matière de prévention et de préservation de la santé.

Un autre projet phare en cours de déploiement : le contrôle des eaux usées. Des échantillons seront ainsi analysés dans de nombreuses villes et permettront de détecter les traces du virus. Le protocole a été mis en place après les résultats de nombreuses études qui révèlent la possibilité de présence du génome du coronavirus dans plusieurs sites de prélèvement d’eaux usées quelques jours seulement après l’identification du premier cas humain de Covid-19 dans un pays. Actuellement, diverses études ont détecté de l'ARN du SRAS-CoV-2 dans les eaux usées dans le monde entier. Selon les chercheurs, cette surveillance des eaux usées fournit un échantillon impartial de la population infectée, y compris les individus asymptomatiques et pourrait constituer un signal précoce pour aider à la gestion de la pandémie, et venir en complément des diagnostics sanitaires individuels