« Ceux qui ont donné une mauvaise image du prophète sont les musulmans eux-mêmes ». Mohamed Abdelouahab Rafiqui jette cette vérité à la face de ceux qui se sont sentis offensés par les caricatures du prophète de l’Islam. Le religieux se réfère, sans doute, aux textes qualifiés d’authentiques et qui sont la référence suprême des musulmans.

Pour lui, ce sont ces textes qui ont caricaturé le prophète en le représentant sous différents aspects peu glorieux.

C’est là où on apprend par exemple que le prophète « autorise ses adeptes à violer les femmes en présence de leurs maris; qu’il a épousé une fille de 6 ans et consommé le mariage à 9; qu’il a voulu répudier une de ses femmes parce qu’elle ne pouvait plus faire l’amour; qu’il a voulu se jeter du haut d’une montagne... ».

Mohamed Abdelouahab Rafiqui, plus connu sous le nom de Abou Hafs, conseille ainsi au musulman:  « Balaye devant ta porte avant de voir ce que les autres disent de toi ».

Pour le chercheur en études islamiques, le discours islamique doit renier les anciens discours et abandonner les idées de suprématie, de condescendance ainsi que les attaques contre les autres religions qu’il méprisent. Les musulmans doivent respecter les croyances des autres dit-il. Sinon, « ils devront accepter les critiques de l’Islam et de ses croyances ».

Abou Hafs était un des salafistes les plus virulents aujourd'hui, il s'est donné pour mission la "déradicalisation". Vaste projet.