Faire plier un pays commence par le frapper là où ça fait très mal. Ceci nous permet de comprendre pourquoi le PJD est toujours contre le tourisme. On n’a pas encore oublié les attaques de Mustapha Ramid, l’actuel, et malgré tout, ministre des droits de l’Homme, contre le tourisme de Marrakech qu’il accuse de propager le vice et la dépravation.

Voici un autre épisode à Fès avec un parlementaire du PJD qui est en même temps le troisième vice-président du conseil municipal. Il a multiplié les attaques contre le Conseil régional du Tourisme dont il conteste la légitimité. Il critique chacune de ses manifestations, l’accusant de dilapider l’argent public et fustige, par la même occasion, l’Office national marocain du tourisme qui financerait, selon lui, des opérations de promotion illégitimes donc.

Il n’hésite pas d’ailleurs à grossir ses chiffres. Par exemple, il a accusé le CRT de dépenser 750.000 DH pour un événement de promotion avec des journalistes et des artistes en mars 2019, alors que le CRT précise que la manifestation n’a coûté que 65.000 DH et qu'elle a profité aussi aux artisans locaux.

Mais pourquoi donc autant d’acharnement contre une activité qui représente une grande part de notre PIB? Et devant la ministre du Tourisme lors d’une réunion de la commission des secteurs productifs. Ce n’est donc pas un post Facebook d’un écervelé, c’est officiel.

Premièrement, les Islamistes préfèrent le tourisme turc, ça c’est une liberté incontestable. Certaines vont à Paris pour sentir le vent de la liberté dans les cheveux et certains pour flirter en paix.

Deuxièmement et là c’est une simple réflexion, les élus du PJD nous ont dit qu’ils ne travaillaient pas gratos. Nous n'avions pas compris.

Conseil au CRT de Fès, si vous voulez la paix, vous avez deux solutions, soit n’accorder aucune importance à ce que raconte l’élu, soit faire en sorte qu’il comprenne qu’il y’a un intérêt vital à faire prospérer le tourisme. Un dessin?