Réductions ou suspensions de salaires, absence de soutien moral et de dialogue avec bon nombre de fédérations nationales... la crise sanitaire a impacté lourdement les footballeuses du monde entier.

Une récente étude menée par la fédération internationale des associations de footballeurs professionnels, la FIFPro révèle que la crise sanitaire a eu un impact négatif sur les conditions déjà précaires des joueuses du foot féminin partout dans le monde. Sur la base des données collectées auprès de 62 syndicats de joueuses nationales, sur une période allant de juillet à octobre, l’étude monte dans près d’un pays sur deux (47% du panel), la crise sanitaire a eu un impact négatif sur les salaires des joueuses… Dans la grande majorité, on parle de réductions ou de suspensions de salaires. Un quart des pays interrogés (24%) indiquent aussi que leurs joueuses ont vu leurs contrats résiliés, faute de moyens. Dans 25% des cas, les avantages en nature tel que les repas, logement…ont été réduits voire même annulés. La dite étude évoque aussi le manque de dialogue et d’accompagnement des joueuses. 52% des joueuses estiment qu’elles n’ont pas été contactées par les fédérations nationales. «Les résultats de cette enquête montrent à quel point les footballeuses sont continuellement négligées dans de nombreuses régions du monde, conclut la FIFPro.