Emploi. Le handicap n’est pas une fatalité

 

Un restaurant inclusif et solidaire à Bouskoura emploie des personnes en situation de handicap mental.

 

Par Hayat Kamal Idrissi

 

Pour fêter en beauté la journée mondiale des personnes handicapées qui aura lieu le 03 décembre 2020, l’Association nationale pour l’intégration des personnes en situation de handicap mental (Anais), ouvre son premier restaurant inclusif « Le Coin Anaïs » à Bouskoura, en partenariat avec la Fondation Drosos. Un établissement particulier où opèrent des personnes handicapées mentales en tant que commis de cuisine mais aussi comme serveurs.

Un espace de 80m² qui offre de nouvelles solutions à la problématique d’exclusion des jeunes en situation de handicap mental du marché de l’emploi. " En les mettant dans une situation réelle de travail et en leur permettant autonomie et insertion socioprofessionnelle”, explique-t-on auprès d’Anais.

 

Insertion socioprofessionnelle

 

 

Espace de restauration rapide, Coin Anais propose des repas faits maison avec des pâtisseries préparées dans les ateliers de formation d’Anaïs par les jeunes bénéficiaires de l’association. " L’objectif est de sensibiliser concrètement à une Insertion professionnelle appropriée, qui prend en compte aussi bien les capacités que les aptitudes et les potentialités des personnes en situation de handicap mentale ”, explique les initiateurs du Coin. Ces derniers ambitionnent de " démontrer via ce restaurant, qu’avec une bonne formation, leurs bénéficiaires sont capables d’accomplir leur mission avec les mêmes normes adoptées dans les autres espaces de restauration rapide.

Tout un programme de formation pluridisciplinaire qui a comme objectif principal l’insertion professionnelle de personnes handicapées mentales devenues grands adolescents ou adultes. Rappelons que l’association Anaïs œuvre, depuis 1991, pour l’intégration et l’insertion des personnes en situation du handicap mental. De son côté, la Fondation Drosos soutient les projets visant à renforcer les compétences essentielles des jeunes afin de promouvoir l’autonomie économique. La Fondation est active en Suisse et en Allemagne de l'Est ainsi qu'en Égypte, en Jordanie, au Liban, au Maroc, en Palestine et en Tunisie.