Ebahi par la beauté du Sahara marocain, Yves Saint Laurent a choisi de présenter sa collection printemps 2021 à travers un défilé inédit au milieu des dunes de sable.

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Décidemment le Maroc attire de plus en plus les créateurs de mode du monde entier. Après le défilé grandiose Dior Croisière au Palais Badi à Marrakech (2019), c’est au tour d’Yves Saint Laurent de présenter sa nouvelle collection dans un décor naturel aux allures d’infini.

Diffusée en première mardi matin, la vidéo du défilé « Wish you were here » (Si seulement tu étais là) qui a eu lieu dans le Sahara marocain se déroulait au milieu de dunes de sable en pente qui s’étendaient à perte de vue.

Les mannequins marchaient en file indienne. Très à l’aise sur ce tapis sablonneux, Anja Rubik, la muse éternelle du directeur artistique Anthony Vaccarello, portait même des talons.

Elégance, légèreté et sérénité

« J’ai eu envie de me concentrer sur l’essentiel, vu l’époque actuelle. Par contre, je voulais rester positif, sans lourdeur. Le décor de désert évoque pour moi ce besoin de sérénité, d’espace, de rythme moins effréné. Les vêtements sont aussi plus souples, il y a un état d’esprit apaisé dans cette collection », explique Anthony Vaccarello.

C’était le deuxième spectacle du styliste belge cette année à se dérouler dans un décor sablonneux. Le premier, qui a eu lieu avant la pandémie, évoquait les déserts d’Afrique du Nord.

Entre passé et présent

Si la saison dernière, le créateur présentait une collection entièrement en latex, dentelle et robes provocantes, il propose aujourd’hui une collection sobre et épurée et un vestiaire à l'élégance racée en référence à la silhouette longiligne de l'incontournable muse Betty Catroux. La simplicité des années 60 se retrouve dans des vestes d'inspiration saharienne ou des robes courtes en A. Droites et souples, les vestes sont portées avec des pantalons amples.

Des robes longues légères et des capes, bordées de plumes ou de fourrure, simples et sophistiquées, rappellent l'élégance des débuts du créateur alors que des bodys en dentelles et les pièces toutes en transparence évoquent l'irrévérence d'Anthony Vaccarello.

Pour ce qui est du costume, il est repensé via des jeux de trompe-l'œil sur des hauts ou des vestes. Idem pour le short de cycliste.

Entre élégance et décontraction, cette collection composée pendant la période de confinement, à mi-chemin entre le passé et le présent, rappelle le style classique de la maison.

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