Europe-Turquie. Erdogan hisse le drapeau blanc
Erdogan, profil bas devant Merkel

La semaine dernière, les dirigeants européens, ont tenu un sommet à Bruxelles et ont décidé d'imposer des sanctions ciblées contre la Turquie. Sanctions pour ses "actions unilatérales et ses provocations" en Méditerranée orientale.  Une région riche en ressources gazières et dont Ankara veut gratter quelques parties, en revendiquant de nouvelles frontières.

La fermeté européenne n’a pas tardé à produire ses résultats, le président turc a immédiatement contacté la chancelière allemande Angela Merkel, vendredi dernier, pour lui annoncer sa volonté d’ouvrir une "nouvelle page" avec l'Union européenne. Il a aussi remercié la chancelière pour ses contributions constructives et ses efforts en faveur des relations Turquie-UE", indique un communiqué de la présidence turque.

Les sanctions ont fait reculer Ankara qui a finalement compris qu’il y a « une nouvelle fenêtre d'opportunité" pour renforcer les relations Turquie-UE et qui regrette que certains pays, sans les nommer, veuillent « créer une crise » pour empêcher la réalisation de cet « agenda positif ».

Pas sûr que l’Europe soit motivée pour profiter de cette « fenêtre » ouverte par un pays qui soutient le terrorisme et les frères musulmans partout où il peut.