Le Polisario s’est ramassé une bonne raclée à Copenhague
Lahcen Mahraoui

La conférence organisée récemment à Copenhague (Danemark) par l'Association danoise des Nations unies (Danish UNA) et l'University College Metropolitan, n’a pas été de bon augure pour les adversaires du Maroc. Deux acteurs associatifs sahraouis, Lahcen Mahraoui, membre du Conseil royal consultatif pour les affaires sahariennes et porte-parole de l'Association des tribus sahariennes marocaines en Europe et Shaibata Mrabihrabou Malainine, acteur associatif, ont torpillé le plan des séparatistes qui considéraient pourtant que la conférence avait pour objectif de les soutenir.

Les deux intervenants ont détruit les allégations de l'Algérie et des séparatistes du Polisario qui persistent à refuser de s'engager dans des négociations sérieuses. Leur seul but étant de « faire durer ce conflit artificiel et donc le calvaire des populations retenues contre leur gré dans les camps de séquestration, sur le sol algérien ».

Ils ont insisté sur l'initiative marocaine d'autonomie en tant que solution qui offre la meilleure base pour ces négociations dans un esprit gagnant-gagnant permettant aux Sahraouis de gérer leurs propres affaires sous souveraineté marocaine.

Cette solution, basée sur l'initiative d'autonomie, devra aussi permettre de mettre un terme au calvaire vécu par les populations séquestrées dans les camps de Tindouf et relancer l'Union du Maghreb Arabe (UMA) en tant que choix stratégique dicté par la nouvelle réalité internationale, ont-ils indiqué.

Les deux intervenants ont également interpelé les participants au sujet de l'utilisation par certaines parties de la question des droits de l'homme au Sahara à des fins politiciennes. Ils ont cité notamment le cas du centre RF Kennedy, qui refuse à ce jour, selon eux, de répondre à une lettre ouverte adressée par ATSME au sujet de ses allégations concernant la situation des droits de l'homme au Sahara.

Les deux acteurs associatifs ont, par la suite, présenté, devant l'assistance, des documents, des témoignages et des correspondances attestant de la marocanité du Sahara, avec référence à l'allégeance des populations sahraouies aux Sultans marocains à travers l'histoire du Maroc.

Ils ont souligné que la souveraineté marocaine sur le Sahara a été consacrée par des conventions et traités signés entre le Maroc et les puissances étrangères qui ont toujours eu recours aux rois du Maroc pour protéger les activités de leurs citoyens au Sahara (accords conclus avec  les Etats-Unis en 1786, l'Angleterre en 1801 et l'Espagne en 1869).

L'Algérie et le Polisario persistent à ignorer ces vérités historiques, ont souligné les deux intervenants. Pour eux,  les adversaires de l'intégrité territoriale du Maroc tentent de faire durer le statu quo, en recourant à diverses méthodes de tergiversation, en instrumentalisant la question des droits de l'Homme au Sahara marocain et en s'attachant à un référendum caduc et abandonné par l'ONU dès le début des années 2000.

En outre, les deux intervenants n'ont pas manqué de souligner que la marocanité du Sahara a été, en effet, reconnue par plusieurs hauts responsables algériens, qui ont déploré l'implication de leur pays dans ce problème. Ils ont cité l'ex-président algérien Mohamed Boudiaf pour qui le conflit du Sahara n'a aucune raison d'exister et qui soulignait que le Polisario anti-maghrébin ne doit plus compter sur l'aide et l'appui algériens.