Une télé algérienne s'improvise juge à la place du juge pour nuire au Maroc
Les deux personnes menottu00e9es ont u00e9tu00e9 soumises u00e0 un interrogatoire tu00e9lu00e9visu00e9 qui ru00e9volte les du00e9fenseurs des droits de l'Homme algu00e9riens

 

Une flagrante atteinte aux droits les plus élémentaires de deux prévenus, présentés comme étant de nationalité marocaine, a été commise par la chaîne de télé algérienne, Al Bilad. L'objectif de son interrogatoire saute aux yeux.

La haine provoque l'aveuglement. C'est ce qui ressort de cette vidéo montée de toutes pièces pour dire du mal du Maroc. On y voit deux personnes menottées qui répondent à la voix d'un interrogateur qu'ils appellent chef. Tout prête à croire que l'interviewer est en treillis et c'est peut-être pour cela qu'on ne le voit pas à l'image.

Les interviewés se présentent comme étant des Marocains de Bouarfa et racontent avoir été interpellés alors qu'ils étaient en possession de drogue pour l'un et de drogue et une arme pour l'autre. Dans ses questions, l'interrogateur dicte presque les réponses. Il insiste pour pour que les interrogés disent et redisent qu'ils viennent du Maroc où ils vivent dans la misère absolue...

Cet acte constitue une flagrante atteinte aux droits de l'Homme et à la présomption d'innocence doit doit jouir chaque prévenu que seule la justice pourrait interroger et déclarer coupable ou pas. C'est pour cela que le journaliste et défenseur des droits de l'Homme algérien Anouar Malek a exprimé son dégoût après avoir vu la vidéo sur la chaîne Al Bilad. Révolté, il a affirmé que l'Algérie aurait dû éviter de tomber dans le ridicule avec de telles basses cherchant à montrer les défauts du Maroc. Il s'interroge aussi sur le choix du timing pour tenter de véhiculer de tels messages. La réponse se trouve dans son interrogation. Surtout qu'il s'en prend directement aux hauts responsables de son pays.