Notre groupe et son fondateur sont la cible privilégiée de Ali Ammar et son site équivoque. Parfois on peut ne pas s’en émouvoir et même, pour parler trivialement, s’en moquer. Quand il soutient que de prétendues relations avec les services ont permis à ce groupe d’avoir des connexions internationales et d’utiliser celles-ci au profit du Maroc, ce n’est pas une vérité, mais ce n’est pas une insulte non plus. Servir le pays est un honneur que nous revendiquons.
Mais Ali Ammar, à qui on prête une bonne connaissance des questions financières, preuve qu’on ne prête pas uniquement aux riches mais aussi aux escrocs, affirme aussi que nous avons réalisé une augmentation de capital de 200 millions de dirhams, qu’il lie au rétablissement des relations entre le Maroc et Israël. C’est la plus grande des escroqueries intellectuelles. Ali Ammar sait que la création de la holding n’a nécessité aucun apport d’argent frais et que son capital c’est la valorisation auditée des différentes entités que nous avons choisi de fusionner au sein de Global Media Holding.
S’il était un journaliste honnête, Ali Ammar nous aurait appelé. Nous lui aurions expliqué le pourquoi de la restructuration de notre groupe en holding, ce que cela nous apporte sur le plan financier, fiscal, organisationnel et on lui aurait aussi expliqué, que l’apport de Mr. Charai et consorts, de leurs titres, résulte d’une évaluation de chaque filiale; que ces filiales n’ont jamais distribué de dividendes. Autrement dit, les bénéfices ont été constamment réinvestis dans le groupe, ce qui a évidemment augmenté son patrimoine. Comme nous nous considérons toujours dans une phase d’investissement, l’argent de l’entreprise revient à l’entreprise, il ne sert pas à des fins personnelles. Par conséquent, l’augmentation de capital n’a nécessité aucun apport de cash.
Nous sommes donc loin de ceux qui vendent leurs pixels à des « puissances » régionales et cachent les rétributions obtenues dans des comptes à l’étranger.
Le drame c’est que, tout cela, Ali Ammar le sait bien. Mais comme il fait une obsession pour notre groupe, il utilise son arme habituelle : l’escroquerie. Il ne compte pas tromper le monde de la finance, qui connait les mécanismes de la transformation d’un groupe en holding, et qui connaît surtout Ali Ammar depuis son passage à Wafabank et sa tentative de Swift avortée par la Banque centrale.
Son objectif est de tromper le lecteur peu familiarisé avec les questions financières et de lui donner à penser que le groupe a bénéficié d’une manne financière en contrepartie d’un supposé lobbying. Cette escroquerie intellectuelle est la marque de fabrique de Ali Ammar. Que ceux qui cèdent à son chantage le sachent une fois pour toutes : Il n’a aucune capacité de nuisance face à Global Media Holding.
La maison est bien gardée et tu sais pourquoi Ali? Parce que ce groupe ne sert que la patrie, le Roi et ce peuple béni.
Par : Hakim Arif