L’activiste politique Rachid Nekkaz et le journaliste Khaled Drareni, sont toujours emprisonnés à la prison de Koléa à l’ouest d’Alger pour leurs opinions politiques. Ils ont exprimé leurs critiques envers le régime militaire qui s’accapare le pouvoir en Algérie ce qui leur a valu d’être sanctionnés et très sévèrement. Mal nourris, dès les premiers jours de leur incarcération (Drareni qualifie la nourriture ), ils sont, en plus, en train de mourir de froid.

Selon des sources algériennes, Rachid Nekkaz s’est vu refuser par la direction de la prison un manteau que lui a procuré son frère après qu’il se soit plaint du froid. L’avocate Nabila Smaïl, membre du collectif de défense parle même de détérioration de l’état psychique des deux détenus politiques.

Et il y a de quoi, selon l’avocate, Nekkaz est mis dans la zone réservée aux condamnés pour terrorisme qui l’empêchent de dormir.

« Ils s’alimentent mal et sont privés du panier alors que du point de vue de la loi, c’est leur droit » s’était insurgée l’avocate le 29 décembre. Peine perdue, personne n’écoute et les deux détenus peuvent continuer à souffrir. Une peine de mort déguisée, loin des ONG, toujours absentes aussi quand il s’agit du Polisario et de ses abus dans les camps de Tindouf.

Qu’ont fait ces dangereux personnages? Drareni a couvert le Hirak algérien et obtenu deux ans fermes. Nekkaz a dit que le Sahara est marocain. Son procès est reporté plusieurs fois et il est maintenu en détention.