Le ministère de l'Intérieur poursuit Mohamed Ziane en justice
Mohamed Ziane

 

Le ministère de l'Intérieur annonce dans un communiqué, publié ce mardi 12 janvier 2021, sa décision de poursuivre Mohamed Ziane en justice. Les détails. 

 

Suite aux graves accusations proférées par Mohamed Ziane contre une grande institution nationale, le ministère de l’Intérieur vient de décider de le poursuivre en justice devant le tribunal de première instance de Rabat. Le ministère souligne dans le communiqué d’annonce de cette décision la gravité des accusations portées par Ziane contre cette institution nationale.

Pour rappel, l’avocat et secrétaire général contesté du Parti Marocain Libéral avait multiplié les sorties injurieuses, à travers des vidéos mises en ligne sur les réseaux sociaux, contre notamment la Direction générale de la surveillance du territoire (DGST).

Le ministère de l’Intérieur précise qu’il agit conformément aux dispositions constitutionnelles du Royaume, notamment celles relatives à la garantie des droits des justiciables, des particuliers et des institutions. Il y va de la préservation de l'État de droit, insiste le même département.

Le communiqué ajoute que "la décision de déposer plainte est basée sur des faits matériels concrets, à travers lesquels des institutions de l’Etat ont été offensées via la diffusion d’accusations et d’allégations fallacieuses, sanctionnées par le Code pénal, notamment les crimes d’outrage à des fonctionnaires publics lors de l’exercice de leurs missions, injure contre un corps constitué, publication d’allégations et faits mensongers et diffamation".

Le ministère de l’Intérieur affirme que ce recours à la justice émane de son devoir constitutionnel de protection et d’exécution de la loi et pour faire face à tous les contrevenants, quels qu’ils soient, et de son ferme engagement à protéger ses personnels contre toute attaque, outrage ou diffamation dont ils pourraient être la cible lors de l’exercice de leurs missions et ce, conformément à la loi et dans le cadre du strict respect des dispositions constitutionnelles et des règles juridiques en vigueur.