Coronavirus. Le masque est obligatoire mais sous le menton ça passe
On peut u00e9chapper u00e0 l'amende en portant le masque sous le menton.

Le masque est-il une protection contre le virus ou contre les gendarme? La question perturbe en effet. Sur l’aire de repos de l’autoroute de Meknès, des gendarmes ont dressé leur guet-apens. A première vue, ils sont invisibles, mais dès qu’un automobiliste sort de sa voiture sans le masque, le chef du groupe le rejoint en courant: « carte nationale! » Avec le ton de l’autorité des années 70, ça en impose. "Pourquoi? Il y a un problème? » « non-port du masque, 300 DH », répond le chef qui passe l’affaire à l’agent verbalisateur et qui va se poster ailleurs, dans l'attente d'une autre "grosse affaire".

Fort bien, le problème n’est pas là. On verbalise ceux qui ne portent pas de masque mais on laisse tranquilles ceux qui l’ont, mais qui le portent sous le menton. Or, si on comprend bien les autorités sanitaires, un masque sous le menton ne sert à rien. Question de bon sens aussi.

Donc, il faut avoir un masque même sous le menton. Mais il faut l’avoir. C’est la loi. Eh bien ou cette loi est inutile et il va falloir l’abroger ou bien c’est son application qui est un problème. Dans ce dernier cas, il faut veiller non seulement au port du masque mais à son port correct. C’est-à-dire qu’il cache la bouche et le nez. On en va pas retourner à l’école pour ça voyons!

Ce qui fait qu’à la fin, les citoyens ont moins peur du coronavirus que des gendarmes. Ils commencent à comprendre que cette grippe chinoise n’est pas aussi terrible qu’on veuille le faire croire. En tout cas soyez prudent, ayez toujours soit le masque soit la carte nationale et 300 DH.

En attendant le bilan de la gendarmerie des sommes perçues. Question de transparence.