Turquie-Grèce. Erdogan met de l’eau dans son vin
Erdogan. Salut chef, tout va bien chef!

Après une très longue interruption des pourparlers sur la Méditerranée orientale, la Turquie s’est enfin assagie et commencé des discussions hier avec une délégation diplomatique grecque. L’objet du litige portait sur l'exploration d'hydrocarbures de cette partie de la Méditerranée.

Ainsi, le numéro 2 du ministère turc des Affaires étrangères Sedat Onal a reçu la délégation grecque au palais de Dolmabahçe, selon un responsable du ministère. La fermeté de l’Union européenne a certainement joué un rôle en menaçant Ankara de sanctions « destinées à limiter les capacités de la Turquie à faire de la prospection d’hydrocarbures dans des zones contestées » avait déclaré le haut représentant de l’Union pour les affaires étrangères, Josep Borrell, précisant que ces sanctions « pourraient concerner des individus, des navires ou l’utilisation des ports européens ».

En outre, il n’est pas non plus abusif de penser que l’arrivée de Joe Biden à la Maison Blanche puisse avoir un effet calmant sur le président Tayyip Erdogan. Le nouveau président US avait qualifié le président turc d’autocrate dans une interview à The New York Times en décembre 2019.

« Nous devrions adopter une approche très différente avec Erdogan, faire savoir clairement que nous soutenons les chefs de l'opposition », avait-il déclaré alors.