Lutte de clans en Algérie
Abdelaziz Bouteflika avec le gu00e9nu00e9ral Gau00efd Salah

Le Front de Libération Nationale algérien juge sévèrement le patron du renseignement, le tout puissant général Mohamed Mediene,  alias Toufik.  Amar Saïdani, le patron du FLN a confié au site Tout sur l'Algérie, que le Département du renseignement et de la sécurité, le terrible DRS, a multiplié les échecs, citant les plus grosses affaires, telles que l’assassinat des moines de Tibeherine ou celui de l’ancien président Mohamed Boudiaf, ou encore l’attentat manqué contre Abdelaziz Bouteflika. Amar Saïdani qui est un des plus fervents défenseurs du quatrième mandat du président Bouteflika, a appelé le puissant général à démissionner. Pour lui, « la présence de la sécurité intérieure dans toutes les institutions laisse l'impression que le pouvoir en Algérie n'est pas civil ». De fait, le DRS sous la conduite de « Toufik » « s’occupe plus des affaires politiques, de la Justice et de la presse au lieu de s’occuper de la sécurité du pays », accuse le patron du FLN. Ainsi sort au grand jour la lutte que se livrent les deux camps puissants de l’Algérie, le camp des renseignements et celui de la présidence. Le président Bouteflika avait d’ailleurs enlevé trois importants services de l’armée commandés par le DRS,  pour les confier à un proche, le général Ahmed Gaïd Salah, le chef d’état-major et vice-ministre de la Défense.