Développement des compétences, deux nouvelles conventions signées

La Chambre Française de Commerce et d’Industrie du Maroc (CFCIM) signe deux conventions de partenariat en faveur de l’entrepreneuriat et du développement des compétences dans l’industrie.

La première convention signée entre la CFCIM, l’Anapec, le Centre Régional d’Investissement (CRI) de Casablanca-Settat et la Caisse Centrale de Garantie (CCG) porte sur l’accompagnement des primo-entrepreneurs y compris les bénéficiaires du programme Intelaka. D’après la CFCIM, le risque de défaillance est particulièrement élevé durant les trois années suivant la création de l’entreprise, d’où l’importance de soutenir les jeunes porteurs de projets. « Cet accompagnement ciblera les primo-entrepreneurs de la Région de Casablanca-Settat ayant créé leur entreprise. L’objectif est de les aider à développer leurs compétences entrepreneuriales, de leur apporter toutes les informations utiles (fiscalité, juridique, marchés cibles…) et de leur faciliter l’accès aux réseaux d’affaires en vue de leur permettre de décrocher leur première commande », note la CFCIM. 15 entrepreneurs bénéficieront de différents programmes : tutorat, networking, apprentissage entre pairs…etc. Ils auront également la possibilité d’être accompagnés par des experts, des mentors et éventuellement des business angels.

Une deuxième convention a été aussi conclue entre la CFCIM, l’Anapec, Lydec, Ingelec, Clemessy Maroc- filiale du groupe Eiffage et l’École Nationale Supérieure de l’Électricité et de la Mécanique (ENSEM). Elle porte sur un parcours de formation complémentaire pour l’amélioration de l’employabilité les techniciens spécialisés en électricité. Selon la CFCIM, cette initiative vise à réduire le décalage entre les compétences des demandeurs d’emploi et les besoins concrets des industriels qui peinent à trouver certains profils qualifiés.Dans sa phase pilote, le projet prévoit de recruter une première promotion de 25 techniciens. L’Anapec s’occupera du sourcing des candidats, de la présélection ct de la mise en place des mécanismes de financement dans le cadre du programme TAEHIL. L’ENSEM et l’ESA de Casablanca s’occuperont de l’ingénierie pédagogique et de l’enseignement. Lydec, Ingelec et Clemessy Maroc mettront à disposition des candidats leurs infrastructures pédagogiques pour la réalisation des exercices pratiques et apporteront un partage d’expérience dans certains modules de formation. Des visites de sites seront également programmées.