Un drame marocain. Quand des ministres PJD méprisent la loi
Ramid et Amekraz, ministres islamistes, venus avec leurs chapelets pour profiter de la vie

Lorsque le ministre du Travail (Amekraz) ne respecte pas la réglementation que son département doit faire respecter et protéger; lorsque le ministre des droits humains (Ramid) bafoue ces mêmes droits pour la promotion desquels il reçoit un bon salaire; lorsque le chef du gouvernement ne sort jamais de son trou pour montrer sa solidarité avec les victimes des hors-la-loi; lorsqu’on a tout ça, on doit se dire que le drame de Tanger n’est pas quelque chose d’inconcevable ni d’impossible.

Les deux ministres islamistes du PJD qui ont pourtant été pris en flagrant délit de viol de lois humaines n’ont jamais été inquiétés, ils sont toujours ministres et osent même parler de droits de l’homme et de protection des travailleurs. Que cela vienne de gens qui font leurs cinq prières par jour, ont des corans dans tous les coins de leurs maisons, ont un chapelet pendu au rétroviseur de leurs voitures, dépasse l’entendement. Parce que c’est au nom de la religion qu’ils sont arrivés au parlement et au gouvernement. Ils ont fini par montrer qu’ils ne cherchaient que leur confort personnel,  un peu plus de luxe après les années de misère qu’ils ont vécues.

L’impunité de ces gens est incompréhensible. Même quand deux des grands prêcheurs du Mouvement Unicité et réforme (MUR) sont surpris en plein acte sexuel sur une plage, ils s’en sortent alors que la loi punit les relations sexuelles hors mariage.  Et en plein air, aussi, il faut le mentionner. C’est vrai que cette loi est déjà contestée et contestable, d’autant plus que de jeunes filles en ont été victimes et purgent des peines de prison.

Ce n’est pas d’une enquête que nous avons besoin aujourd’hui, mais d’une véritable mise au point sur ce qui se passe dans ce pays. Le critère absolu et le plus pertinent reste la loi. On peut ne pas l’aimer, c’est une liberté personnelle, mais on ne peut pas l’ignorer ou la mépriser. On peut militer pour la changer, mais tant qu’elle existe, on s’y soumet. Ça s’appelle la civilisation.