Terrorisme et diffamation. Les dérives d'un régime militaire

Les ennemis du Maroc porte leur guerre à un niveau, très dangereux. Pour des dirigeants qui clament qu’ils n’ont rien contre le « peuple marocain frère » c’est un peu fort, on n’a jamais atteint ce niveau d’hypocrisie, mais on peut s’attendre à tout.

Deux événements suscitent des interrogations: le premier est un acte de désespoir qui porte atteinte aux valeurs des Marocains, en les touchant dans l’un des fondements de leur nation. Ayant perdu toutes les guerres contre le Maroc (diplomatique, économique, culturelle...) l’Algérie en arrive aux méthodes les plus viles et les plus exécrables, la diffamation et l’insulte envers l’institution monarchique.

Le deuxième acte nous plonge dans le terrorisme qui est une habitude chez certains pays qui manquent d'imagination et qui ont connu des épisodes noires dont le traumatisme est encore vivace. Notre ambassadeur au Burkina a fait l’objet d’une tentative d’assassinat. Dans un pays ami, on ne voit pas qui aurait intérêt à commettre pareil crime. S’attaquer aux diplomates est une autre manière de changer de terrain de bataille pour masquer toutes les défaites subies sur le front africain. El là, il faut bien le reconnaître, la marque d'une junte militaire est trop voyante.

Depuis le retour du Maroc à l’UA, l’Algérie multiplie les actes hostiles, se cachant derrière son proxy le Polisario. Pour les militaires d’Alger, c’est une véritable catastrophe, ils perdent leur influence sur l’Union africaine, où ils ont eu le temps de manigancer à leur guise. Le dernier sommet leur a définitivement retiré la couverture, l’Afrique en a assez des chantages et de la corruption. Et justement la nouvelle réforme de l’UA est censée mettre fin aux pratiques douteuses et aux manipulations.

Le pouvoir algérien ressemble à ce garçon qui menace ses camarades de les empêcher de jouer au foot s’ils ne le laissent pas marquer. Le propriétaire du ballon c’est lui. Un jour tout le monde s'est mis au basket et du coup le petit tyran n'est plus sorti de chez lui.