Patriotisme économique. Comment Elalamy a terrassé le PJD
Le ministre de l'Industrie, du commerce, de l'u00e9conomie verte et numu00e9rique, Moulay Hafid Elalamy, effectue une visite u00e0 l'unitu00e9 industrielle Irizar Maroc. Cette derniu00e8re assure localement l'assemblage de 200 bus, dans le cadre de la commande publique relative au renouvellement des bus de Casablanca. 25062020-Skhirat

Les soldats électroniques du PJD sont mobilisés en ce moment pour promouvoir l’idée que les Casablancais ont la chance d’avoir de nouveaux bus. Hommage donc au valeureux président pijidiste du conseil de Casablanca, auquel l’appellation de maire ne sied pas. L’équipe des islamistes se prépare ainsi à la campagne électorale prochaine. Tout ce qui va bien c’est nous.

On a même entendu le ministre Rebbah dire que le Maroc a changé depuis 10 ans, depuis qu’ils sont aux affaires. Merci le PJD. Tout le monde sait néanmoins qu’ils ne sont pour rien dans ce décollage qui a commencé il y a plus de 10 ans. Et surtout pas le TGV auquel ce même Rebbah était opposé. C’est bien de ne pas oublier.

Mais cette histoire de bus est un de leurs échecs les plus retentissants. Au départ, ils vouaient acquérir des bus turcs, de chez leur calife. Est intervenu alors Moulay Hfid Elalamy, le ministre de l’Industrie qui a imposé des bus produits au Maroc.

Migraine atroce chez les pijidistes, qui ont manqué à leur devoir envers les turcs chez qui ils vont passer leurs vacances et où ils envoient leurs enfants étudier. Et on ne sait pas encore quels avantages ils tirent de cette soumission aveugle à un régime totalitaire.

Quoi qu’il en soit, les bus casablancais ont été fabriqués au Maroc. Certes le taux d’intégration est encore moyen 30%, mais le processus est lancé, des pièces supplémentaires vont être fabriquées localement. Tout cela est dû à la politique industrielle du pays.

Au PJD, on ne sait pas ce que patriotisme économique veut dire. Et c’est justement de cela que nous avons besoin aujourd’hui.