Le président algérien, Abdelmadjid Tebboune, a annoncé ce jeudi soir, dans un discours la dissolution de la Chambre basse du parlement algérien et l'organisation d'élections législatives anticipées. Il cède ainsi à la rue, mais sans pouvoir la calmer. 

Alors que la remobilisation bat son plein en Algérie pour la célébration sous le signe de protestations de masse, le 22 février, de l'anniversaire du déclenchement du Hirak ayant permis l'éviction de Bouteflika, le président algérien tente de calmer les esprits. Il vient d'annoncer la dissolution de "l'Assemblée nationale populaire", l'organisation des législatives anticipées et la libération de 30 détenus du Hirak.

La Constitution algérienne stipule que dans le cas où ces élections ne peuvent être organisées dans les délais prévus en raison d’une impossibilité quelconque, ce délai peut être prorogé d’une durée maximale de trois (3) mois après avis de la Cour constitutionnelle. Tebboune sait ce qui l'attend passé ce délai.

Malgré ces annonce, sur les réseaux sociaux, la remobilisation se poursuit...

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