PJD. Ramid menace, El Othmani tremble
Elothmani et Ramid. L'orange des u00e9charpes ne veut pas dire que tout est rose.

Mustapha Ramid démissionnaire? Pourquoi? Qu’est-ce qui se passe? Qu'est-ce qu'on risque? Rien d’extraordinaire, le ministre des droits de l’homme qui est aussi en charge des relations avec le Parlement (on va voir que c'est important dans l'histoire) a envoyé sa démission au chef du gouvernement, qui est aussi son chef au parti islamiste PJD.

Cause invoquée dans la lettre: maladie qui l’empêcherait d’accomplir sa « haute » mission, plus un placard qu’une véritable charge. Normal, un malade doit s’occuper de da santé.

Puis le lendemain, badaboum! Ramid revient sur sa demande d’être déchargé. Il aurait reçu les excuses de son double patron. Excuses pour quoi? Notre confrère le 360 explique que le chef du gouvernement n’aurait pas informé son ministre, responsable, qui plus est, des relations avec le Parlement de la convocation d’une session extraordinaire du Parlement.

C’est grave, c’est Ramid qui fait le lien entre le gouvernement et le Parlement. Toujours selon le 360, l’entourage de Saadeddine Elothmani a expliqué que le chef du gouvernement n’a pas informé son ministre parce qu’il ne voulait pas le perturber sachant qu’il était malade. Une petite affaire de famille, en somme. Là, le chef du gouvernement doit reconnaître qu’il se prend pour un véritable patron omnipotent. En tout cas, il doit savoir ce que peut signifier la colère de Ramid. 

Voilà toute l’histoire. Mais finalement, les excuses du chef du gouvernement ont agi comme la potion magique sur son ministre qui ne démissionne plus, qui n’est donc plus malade au point de ne plus pouvoir bosser.

Ramid n’a pas démissionné suite au scandale de l’exploitation abusive de sa secrétaire, dévoilé après le décès de celle-ci. Elle a travaillé plus de 20 ans sans droits sociaux chez l’avocat qui deviendra ministre de la Justice puis, pire encore, ministre des droits de l’homme. En tout cas, une chose est sûre, Mustapha Ramid adore la position du démissionnaire.

Un parti sans justice et développement. La Justice et le développent sans parti.