Le mélange entre juif, israélien et sioniste fait partie de la communication des sectes islamisées. Al adl walihassane l’exploite à fond. Un exemple? Le 22 février un groupe de 30 élèves ont effectué une visite à la synagogue Hamria de Meknès.

Le service des affaires pédagogiques de la Direction régionale de l’Education a organisé cette visite dans le cadre de la dynamisation des clubs de la tolérance.

Quoi de plus normal dans un pays qui reconnaît la culture juive dans sa constitution! Mais, ce n’est pas du tout normal pour les adlistes qui ont sorti un communiqué.

Pas le jour même, mais six jours plus tard, c’est-à-dire le 28 février, pour condamner cette visite qualifiée de « normalisation déguisée, cachée derrière les slogans de la tolérance et du vivre ensemble, pour blanchir le visage de entité sioniste ». Du gros calibre chez ces gens qui, au passage, considèrent la Palestine comme une terre de l’islam. Et les palestiniens chrétiens on en fait quoi?

La secte appelle donc tous les concernés, associations, responsables de l’éducation, « à prendre leurs responsabilités en oeuvrant pour sauver ce qui peut l’être de l’identité de nos générations dans le futur et le présent ». L’apocalypse pour eux.

Ils continuent donc à considérer le Maroc comme une terre d’islam et les juifs comme des Dhimmis, qui ne doivent aucunement être considérés comme des citoyens à part entière.

Ce qui est curieux, c’est que cette secte qui défend les palestiniens n’a jamais réagi aux provocations des séparatistes du Polisario qui représentent la vraie menace pour l’intégrité du pays et la sérénité des générations présentes et futures.

La secte ne sait pas qu’elle est, elle-même, une erreur de l’ancien système éducatif.